Une routine s'installe.
Julien se lève dans la précipitation.
En pyjama, je lui prépare son petit-déjeuner.
Il est trop à la bourre pour s’occuper de moi.
Je l’aide de mon mieux.
Une fois qu’il est parti, je retourne au lit.
J’apprécie cette paresse matinale.
Je ne m’endors pas.
Je glisse une main dans le bas de mon pyjama.
Je caresse ma toison tout en méditant.
Mes angoisses reviennent au galop.
Julien qui veut me faire un enfant.
La soirée chez ses parents.
Après une heure à somnoler, je décide de me préparer.
Je passe la matinée à faire du linge et du ménage.
Je vais ensuite en voiture jusqu’au supermarché.
Une Porsche 911 n’est pas idéale pour ça.
Trop basse.
Pas de coffre.
Je rêve d’une voiture familiale qui passe partout.
Un véhicule pratique pour transporter mes enfants.
Après mes courses, je grignote, puis je me colle devant la télévision.
Je compte y rester tout l’après-midi, chose que je n'ai pas faite depuis des années.
Pelotonnée sur notre grand canapé, je m'intoxique de télénovelas sirupeuses.
Des drames larmoyants où les femmes sont invariablement maltraitées.
J’apprécie la solitude.
Seule dans mon carré de béton.
Isolée et protégée du monde, je m’évade par la pensée.
Je rêve de la vie que j’aurais pu avoir si j’avais été fille chez mes parents.
Pascal, un garçon…
Employée à mi-temps de l’agence de la GBF à Bagneux.
Un mari, chef de chantier dans le bâtiment.
Une petite fille à la maternelle.
Le projet d’en avoir un second.
Le soir venu, une fois leurs dîners avalés, Julien et Pascale m'abandonnent.
Ma sœur retourne dans son trou.
Julien s'installe dans le coin bureau avec des écouteurs sur les oreilles.
Pas trop génial, question conversation.
Je me remets devant la télé.
Vers dix heures, Julien fait une pause.
Il se sert un peu de vin rouge.
Il vient dans le salon pour regarder les lumières lointaines de Paris.
Je baisse le son de la télé.
Il parle en me tournant le dos.
— J'adore mon équipe, tu sais… Les premiers jours, je ne voyais pas ce qu'il y avait d'excitant dans le service. Les collègues, je ne les comprenais pas… Trop mous. Trop cons. Maintenant que je me suis pris au jeu, je suis complètement accro. C'est ce qui me manquait dans les étages… Il y avait des enjeux importants, certes… Une forme de pouvoir… Mais il n'y avait pas ces jets d'adrénaline constants… Tu sais quoi? Si je fais un bénef' sur un trade de plus de cent mille dollars, je bande systématiquement. J'ai la queue dure comme un bâton. C'est dingue, non? Je ne peux pas me contrôler. Un vrai mât de drapeau. Il y a une tension sexuelle dans le back-office, que je n'avais pas imaginée… C'est vraiment le pied! Et puis, quand je pense que c'est l'argent des autres que je manipule, je bande encore plus fort. Les économies des petits gens… Des fonctionnaires. Des retraités. Et moi, je te fais bouger tout ça pour le meilleur et pour le pire… C'est hyper excitant! Heureusement, il y a un peu de soulagement… Valérie est très appréciée.
Valérie Péret n'est pas derrière des écrans d'ordinateur.
Elle s'occupe de l'administratif.
Récupérer les bordereaux comptables.
Les distribuer…
Vérifier que tout fonctionne au long de la journée.
Elle est jeune et plutôt sympa.
Quand elle est arrivée dans le service, elle en pinçait un peu pour moi.
Pas de façon ouverte.
Juste des petites remarques.
Une présence plus affirmée lorsque nous étions côte à côte autour de la machine à café.
Une camaraderie badine entre jeunes collègues.
— Qu'est-ce qu'elle a Valérie? je lui demande, inquiète.
— Depuis hier, elle me sert de défouloir dans la journée. Dès que j'en peux plus physiquement, je lui demande de venir me sucer.
— Quoi?!
Julien se retourne vers moi.
— Me sucer… Tu sais…
En poussant la langue contre sa joue, Julien simule, de la façon la plus vulgaire possible, une fellation.
— Quoi? Où ça?
— Pas à mon poste de travail, grosse bête… On va dans les chiottes des hommes. Je baisse mon froc. Elle se met à genoux devant moi. Elle ouvre bien grand la bouche et elle me pompe à tout va.
— Valérie? C'est pas possible!
— Tiens, apprécie…
Julien sort son téléphone mobile. Il avance vers moi pour me montrer une photo de la jeune assistante, vue de haut, avec le gland du photographe entre les lèvres.
— Tu fais ça au bureau?
— Moi, je ne fais rien… C'est elle qui fait tout le boulot. Vraiment très sympa de sa part de soutenir le moral des troupes.
Je suis complètement sidérée avec quelle légèreté, il se confesse à moi.
Non seulement il avoue qu'il me trompe, il me raconte tous les détails.
Il me montre des preuves…
Et Valérie?
J'arrive à peine à croire qu'elle puisse se comporter de la sorte.
Elle avait l'air d'avoir la tête sur les épaules.
— Tu… Tu me trompes, avec elle, je lui dis, horrifiée.
— Pas qu'avec elle, ma petite chérie… Que veux-tu? Nous les mecs, c'est plus fort que nous. On bande sans arrêt. Et les nanas… C'est beaucoup trop facile, tu sais.
— Qui d'autre?
— La serveuse du Sparx, après le boulot. La rousse… Elle habite à deux pas du bar. Elle a même une gamine de cinq ans. Je t'assure, l'autre soir, y'a la petite qu'a débarqué dans la chambre pendant que je limais sa mère. Elle suçait son pouce en nous regardant… Elle a tout vu, putain!
— C'est affreux!
— Tu sais, le pire? C'est que j'ai continué à baiser la mère. Ça ne m'a même pas dérangé.
— Tu délires! Tu dis ça pour me provoquer.
— Mais celle qu'est vraiment sur mon radar, c'est Mireille… Je lui réserve un plan sado-maso, du style shibari… Je la vois ligotée, suspendue au plafond, un bâillon boule dans la bouche et moi je lui plante des godes de torture dans la chatte et dans le cul. Quel pied!
— Tu dis n'importe quoi.
— Tu verras… C'est motivant ce genre d'idées. Bon, je retourne au taf… L'argent ne se gagne pas tout seul.
Julien avale d'un trait le fond de son verre de vin qu'il abandonne sur la table basse.
Je reste seule à méditer, incapable de me concentrer sur le programme de télévision.
Je suis horrifiée par son comportement.
Après son discours sur notre couple et nos enfants à venir, des larmes me montent aux yeux.
J'étais fidèle avec Mathilde.
C'était très important pour moi.
Elle était mon épouse.
Je lui devais le respect.
La confession de Julien représente plus qu'une trahison passagère.
Il s’enorgueillit de vouloir continuer à me tromper.
User des femmes comme des serviettes en papier.
Faciles à séduire…
Faciles à baiser.
Faciles à jeter.
Et moi, dans tout ça, que pouvais-je encore espérer?
Le plus beau jour de ma vie est aussi le plus laid.
Je m’imagine à neuf mois, les jambes écartées, à pousser hors de mon corps sa malédiction.
La bouche du nourrisson tout rouge qui tête mon sein à la clinique pendant que son papa se fait sucer dans les toilettes de la GBF.
Je suis tombée à l’étage le plus bas de l'enfer matrimonial.
Le diable ouvre la grille de l’ascenseur.
Julien me sourit.
C’est bien moi…
J'essuie mes larmes de femme trompée.
Je me mouche le nez.
Je lave son verre de vin.
Je donne un dernier coup à la cuisine.
Je monte me coucher.
Je dors mal.
Je me lève tôt.
Je lave mon dernier sang d’un gant de toilette mouillé.
Je prépare le petit-déjeuner de mon mari.
Le calendrier me nargue.
Vendredi…
La soirée tant redoutée.
Je suis tellement nerveuse que ça me donne envie de fumer.
J'avais arrêté les cigarettes sur ordre de Mathilde.
Elle trouvait que ça puait.
En succédané, je me ronge un ongle.
— Mes parents ne doivent se douter de rien, précise Julien devant mon angoisse matinale.
— Pourquoi pas? Qu'est-ce que ça peut bien faire, à ce stade?
— Écoute, ma petite chérie… Le petit côté ordinaire, voire vulgaire, que tu sembles cultiver, cela ne me dérange pas tant que nous sommes à la maison… Mes parents m'ont habitué à un niveau de qualité assez élevé… Alors, en leur présence, tu joueras ton rôle à la perfection. Comprende?
— Bon, d'accord, je lui dis, en remplissant sa tasse d'un peu plus de café.
Je ne veux pas le contrarier.
Après tout, ce sont ses parents.
Je suis allée suffisamment de fois chez eux pour savoir, à peu près, comment me comporter.
Pourtant, même quand j’étais Julien, je n’étais jamais moi-même chez eux.
Comment jouer la comédie devant ces gens malsains?
Joseph de Lombarès, le père de Mathilde, est fiscaliste.
Pas le plus connu de la place de Paris mais certainement un des plus réputés de la banlieue ouest.
Il s'est fait quelques clients célèbres dans le show-business et les médias.
Un fiscaliste est un conseiller juridique qui n'a pour seule mission que de vous faire payer le moins d'impôts possible.
Parfois, à la limite de la légalité…
Il existe toujours des zones d'ombres à exploiter dans le code des impôts.
Justement le genre de filon que papa mine volontiers.
Les De Lombarès du Vésinet forment un couple exemplaire de saints bien nantis.
Joseph et Marie-Pierre, bénis par le Dieu du fric.
Le fiscaliste prétentieux, épaulé de sa femme trophée, quinze ans ans plus jeune que lui.
Marie-Pierre, la mère biologique de Mathilde, est la deuxième femme de Joseph.
Née Goldstein, elle est une ancienne championne de tennis, autrefois titrée.
Le mariage lui a fait perdre beaucoup de sa légèreté.
Elle s'est pas mal épaissie surtout des bras et des cuisses.
Marie-Pierre possède une poitrine extrêmement généreuse qu'elle aime bien mettre en valeur.
Certainement un des attraits pour séduire son mari…
Des grosses miches mais aussi la renommée sportive, la jeunesse et la beauté.
Cerise sur le gâteau, son pedigree est irréprochable.
Son grand-père était autrefois administrateur, fondé de pouvoir de la GBF.
Tiens, tiens…
Comme c’est intéressant.
Marie-Pierre porte volontiers un look sportif.
Elle parle fort.
Elle aime les grands gestes comme si, pendant la conversation, elle avait envie de vous montrer son coup-droit.
Mathilde a une relation très ambiguë avec sa mère.
Elle la décrit comme une cougar, une prédatrice sexuelle qui séduit volontiers les jeunes innocents, garçons ou filles.
D'après elle, son terrain de prédilection est le Tennis Club huppé du Vésinet situé au milieu du parc des Ibis.
Marie-Pierre donne des leçons particulières à toute cette jeunesse dorée.
Je vous laisse imaginer le reste.
Évidemment, c’est la version de Mathilde.
Personnellement, elle m'a toujours fait l'impression d'être, somme toute, accueillante et sympathique.
Le seul rayon de soleil dans une famille plutôt lugubre dans l'ensemble.
L'autre membre de la famille important s’appelle Philippe.
Demi-frère de Mathilde, il est plus âgé qu'elle.
Il est l'enfant du premier mariage de Joseph avec Béatrice Bonnefoy, femme complètement passée sous silence du fait de ses origines pieds-noirs et de son suicide tragique.
Une folle, dixit Mathilde.
Philippe est facilement le personnage le plus inquiétant que j'ai jamais rencontré de ma vie.
Juriste de profession, il travaille dans le cabinet de son père.
Je crois qu'il est un peu le bras droit.
Très grand, il est particulièrement maigre.
Il a des cheveux noirs, légèrement frisottés, qu'il s'évertue à coiffer avec du gel ce qui donne à sa coiffure un effet huileux.
Son nez est long et arqué.
Ses petits yeux noirs sont froids et calculateurs.
Sa bouche très fine est toujours fermée.
Philippe ne parle pas.
Ou très peu…
Le minimum, en tout cas.
À moi, il ne m'adresse jamais la parole.
Pas même pour me dire bonjour.
Pendant les repas de famille, il reste distant.
Il mange lentement.
Il mâche longtemps tout en observant ses longs doigts manucurés.
Écoute-t-il seulement les conversations?
On ne peut jamais savoir à quoi il pense.
Toujours impeccablement habillé.
Un peu maniéré...
Il porte autour du cou des foulards de soie et, à sa veste, des pochettes assorties qui lui donnent un air de dandy lubrique.
Philippe est très proche de sa demi-sœur.
Mathilde est toujours la première à prendre la défense de son inquiétant demi-frangin.
Les comportements curieux foisonnent dans cette famille.
Des rituels qui ne cessent de m'interpeller.
Par exemple, Mathilde s’installe volontiers sur les genoux de son père, geste qui me semble assez particulier.
Le père et la fille ont une complicité incroyable.
Mathilde est la princesse gâtée.
Son père n'a que de bonnes paroles à son sujet.
Avec Philippe, il existe aussi une forte complicité mais elle s’exprime autrement.
Mathilde ne cesse pas de le taquiner.
De le narguer…
Vacherie après vacherie, Philippe, sans moufter, encaisse.
Puis, lorsqu'il semble vexé ou blessé, elle vient se pelotonner contre lui.
Elle lui murmure longuement à l'oreille.
Un peu comme si elle lui racontait tous ses secrets.
Et lui, dans ces moments-là, tourne invariablement son regard glacé vers moi.
Depuis que je les connais, je suis systématiquement angoissé lorsque je pénètre leur cercle.
De plus, je ne possède aucune des qualités que ces grands bourgeois estiment.
Ils sont mordus de tennis.
Je ne joue pas.
Au ski, ils sont tous champions.
J’ai à peine le niveau flocon.
Au bord de mer, c'est bateau à moteur et ski nautique.
Tiré par deux cent chevaux, j'arrive à peine à lever mes fesses de l'eau, garantissant un lavement profond et une humiliation totale.
Je ne suis pas de leur monde et ils me le font savoir à chaque occasion.
En société, je suis présenté comme un communiste.
Je dois systématiquement m’en défendre.
Ou bien, je suis le trader avide et sans moralité.
Un type moralement déboussolé qui ferait n'importe quoi pour gagner cent balles.
En gros, je suis le gendre qui ne passe pas.
Pourquoi la princesse, la plus magnifique du royaume, a-t-elle jeté son dévolu sur un crapaud immonde?
Crapaud authentique puisqu’il n'a rien du prince charmant en devenir.
Personne n'a de réponse, y compris le batracien concerné…
Maintenant que je suis dans la peau de Mathilde, je possède une approche nouvelle pour éclairer le mystère.
Je vais en profiter pour poser quelques questions à ce sujet.
Pour ne pas trop y penser, je déambule dans le centre commercial Stendhal devenu ma thérapie psychiatrique.
J'y cherche des activités pour me changer les idées.
Le cinéma me tente beaucoup mais je crains que l'expérience ne soit pas assez intense pour me faire évader.
En déambulant devant un institut de beauté, une publicité m'interpelle.
Échappez-vous de votre corps, déclare l'affiche.
Un message percutant après ce qui m'est arrivé.
Je pousse la porte d'entrée.
La jeune employée derrière le comptoir me gratifie d'un sourire accueillant.
— Bonjour, madame.
— Bonjour.
— Puis-je vous aider?
Je cherche du regard un tableau avec les services proposés.
La jeune femme anticipe mon inexpérience.
Elle dépose entre mes mains un dépliant.
Je lis la longue liste des classiques des soins de beauté.
Manucures.
Pédicures.
Maquillages.
Massages de tous les styles et de toutes les durées.
La jeune femme ajoute:
— Cette semaine, le maillot est à cinquante pour cent.
— Le maillot?
— L'épilation intime.
— Ah oui, bien entendu… Eh bien, si c'est en offre spéciale. Je veux bien me laisser tenter… Un massage, aussi… Celui-ci, je pense.
— Un excellent choix, madame. Je propose de commencer par le maillot si vous voulez bien.
— C'est parfait.
— Par ici, s'il vous plaît.
Dix minutes plus tard, je me retrouve, en sous-vêtements, allongée sur une table dans une cabine agréable, au décor épuré.
Un peu de musique de fond pour me bercer.
Une senteur ambrée.
Une seconde jeune femme en blouse blanche entre.
Elle est un peu ronde mais affiche un visage apaisant.
— Bonjour, madame.
— Bonjour.
— L'avez-vous déjà fait?
— Pardon?
— Le maillot.
— Non.
— Désirez-vous un petit triangle? Une bande? Ou l'intégral?
— L'intégral, s'il vous plaît.
— Bien… Alors, je vais vous demander de remonter un peu les jambes. C'est parfait comme ça.
La jeune femme possède une voix douce.
Tout en me parlant de la pluie et du beau temps, elle enfile une paire de gants en latex.
Elle ôte délicatement ma culotte.
Je n'ai plus mes règles.
Juste un fin protège-slip.
Elle plie discrètement l'ensemble et le dépose de côté.
Ensuite, elle applique une lingette humide contre mon intimité.
Je suis aussitôt loin de mes soucis.
La soirée au Vésinet, je n'y pense plus du tout.
Je suis cent pour cent concentrée sur l'opération physique.
— Quel beau pubis doré, commente la jeune esthéticienne. Vous êtes gâtée. Vous êtes sûre que vous voulez le perdre?
— C'est pour mon mari.
— Il en a de la chance, ce monsieur, d'avoir tout ça à la maison. Alors, si vous êtes décidée, je vais commencer par tailler un peu la longueur aux ciseaux… Pour la cire, ce sera d'abord le haut… On fera ensuite les lèvres et, pour finir, le tour de l'anus.
— Bien, je réponds, terriblement excitée.
— Ne vous inquiétez pas, c'est un peu douloureux au début… On fera ça, pas à pas.
La jeune femme augmente un peu la musique.
Elle écarte mes cuisses un peu plus pour effectuer son travail.
Ce truc, c’est l’enfer!
Malgré des gestes professionnels, la cire chaude devenue sèche qu'elle arrache d'un coup sec m'emmène au summum de la douleur.
J'en ai des larmes aux yeux.
La jeune femme a beau masser fortement après chaque bandelette, je le sens passer.
L'épreuve est néanmoins assez rapide.
Lorsque c'est terminé, elle complimente gentiment mon endurance.
Usant d'un miroir doré, elle me montre le résultat.
Une rougeur monte à mes joues.
Pour avoir vu des centaines de films pornos et autant de chattes épilées, je peux dire que Mathilde est vraiment gâtée.
Elle possède une vulve parfaite avec des petites lèvres minces qui se replient avec élégance.
Un con de reine.
Une foufoune de majesté.
Satisfaite, la jeune femme m'invite à ôter mon soutien-gorge pour entamer le massage tantrique.
J'ai choisi ce massage au hasard sans savoir véritablement de quoi il s'agissait.
La jeune femme baisse la lumière.
Presque le noir complet…
Elle ôte ses gants de latex.
Elle frotte ses doigts avec un savon antiseptique.
Elle baisse la musique.
Une playlist plus douce.
Elle imprègne ses mains d'huile chaude parfumée.
Enfin, elle me touche.
Le massage divin se concentre sur mes zones érogènes.
Massage de ma poitrine.
De mes fesses.
Surtout de mon vagin.
Il a pour but d'apaiser mon corps après l'attaque précédente.
Je me laisse emporter par les gestes sensuels de la masseuse dont je devine à peine le visage.
Quarante minutes de bienfaits dans un éveil érotique que je ne pouvais imaginer.
Lorsque le massage est terminé, je suis dans l'état d'un homme qui aurait regardé des films de cul pendant deux heures sans jamais se toucher la queue.
Je suis en éveil érotique total.
Je vogue sur mes sens excités.
Je rentre vite à la maison, curieuse d’explorer chaque repli de ma chatte épilée.
J'ai surtout très envie de me caresser.