L’opération branlette-phénoménale-avec-la-culotte-de-la-petite-voisine n’a lieu que le lendemain à l’aube.
Julie est une vraie lève-tard, surtout en fin de semaine, ce qui me laisse toujours quelques heures de liberté.
La petite culotte de Chloé n’a pas bougé de la poche de mon pardessus.
Je m'en empare.
Je m’enferme dans le cabinet de toilette de l’entrée.
C'est un espace réduit, réservé en général aux invités, que j’utilise régulièrement pour ne pas empester notre salle de bain.
Je boucle la porte.
Je bande déjà comme un taureau à l’ouverture d’une foire agricole.
Pour tout vous dire, j’ai eu un mal de chien à m’endormir tant je fantasmais sur la petite voisine.
Enfin libre de me libérer, je mets Chloé en scène dans un scénario d’une extrême sexualité.
Mes couilles sont gorgées à en faire mal.
Assis sur la cuvette, je colle la petite culotte sous mon nez.
J’inspire profondément…
Quel arôme!
Quel fumet!
Je n’ai pas de mots pour décrire ce mélange merveilleux d’odeurs intimes.
Peau.
Transpiration.
Urine.
Petit sexe délicieux.
Aucun parfumeur au monde n'est capable de reproduire une telle fragrance.
Heureux comme jamais, je jouis violemment, presque instantanément.
Quel pied!
Merci, Chloé!
Merci pour ton immense générosité.
Elle ne vaut pas cinquante euros ta culotte, elle en vaut cinq mille.
Une fois mon plaisir retombé, je me tracasse néanmoins de trouver une cachette adaptée.
En vraie femme d’intérieur, Julie effectue un ménage assidu.
Il n’y a pas un seul recoin de notre appartement qui ne soit pas inspecté à un moment ou à un autre de la semaine.
Il est hors de question de laisser mon épouse mettre la main sur mon précieux trésor.
Julie saurait immédiatement ce que l’objet intime représente.
On ne peut pas se tromper sur la taille.
La culotte de Chloé est vraiment mince.
De marque Petit-Bateau!
Après une deuxième séance d'un cinéma mental classé ultra-X, cette fois plus longue que la première, je décide de cacher la merveille dans le seul espace qui est encore un peu à moi.
Je possède une vieille mallette en cuir noir que je range en haut du placard de l’entrée.
Depuis l’avènement du tout informatique au bureau, elle ne me sert qu’occasionnellement.
Elle est équipée d’une fermeture à combinaison numérique.
Je suis le seul à connaître les trois chiffres.
Une heure plus tard, en chemin pour aller chercher les croissants à la boulangerie du coin, je suis particulièrement anxieux à l’idée de croiser l’une ou l’autre de mes voisines de palier.
Le pire serait de rencontrer les deux.
De retour à l’appartement, j’invente mille excuses pour ne plus le quitter.
Par contre, une fois Julie sortie pour aller faire les courses, je me comporte en véritable drogué de la petite culotte.
Toutes les heures ou presque, je retourne dans mon cabinet particulier pour une séance d’effluves paradisiaques, accompagnée d'une branlette furieuse, à m’en arracher la queue.
Julie de retour, je cache ma nervosité en feignant de regarder la télévision.
L’idée de revoir Chloé, chez nous, le soir même, est à la fois une torture et une bénédiction.
Dans le fantasme, je suis un fou pervers.
Dans la réalité, je suis tout simplement fou à lier.
Fou à être interné!
Fou à être fusillé!
Quelle épée de Damoclès que cette petite culotte.
Et, en même temps, quelle puissance de tyran.
Je l'idolâtre.
Je suis devenu son esclave.
Autour de dix-neuf heures, lorsque la sonnette de l’entrée carillonne, je suis complètement hors de moi.
Pour me calmer les nerfs, j’ai avalé un double whisky en cachette.
— Tu vas ouvrir, chéri?
Julie est derrière ses fourneaux, dans l’indifférence la plus totale de ma névrose.
Moi, je suis bon pour l’asile, prisonnier d'une camisole de force en plomb.
Je suis complètement incapable de bouger.
Un deuxième carillon.
— Louis, va ouvrir, voyons!
Que faire?
Je suis bien obligé de remuer.
J’aspire une grande bouffée d’air puis, traversant le vestibule d’entrée, j’ouvre la porte d’un grand coup sec.
C’est Valérie…
Rien que Valérie, notre voisine.
Pas de fille.
Pas de Chloé.
Quel soulagement!
— Bonsoir, me dit-elle, en souriant fort joliment.
Elle porte un ensemble plutôt conservateur.
Un chemisier blanc.
Une longue jupe beige.
Par contre, elle n’a pas oublié les bottes.
Ses cheveux sont tenus en arrière par un grand nœud de velours noir qui lui donne un petit côté pirate, un petit air libertin.
— On se connaît, je crois, mais on ne s’est jamais vraiment présenté. Je m’appelle Valérie… Valérie Lagrange. Comme la chanteuse.
Quelle beauté!
Je la fixe comme une déesse extra-terrestre sortie tout droit d'un film de série B.
Je suis hypnotisé par son allure, par son charme et, très certainement, par son parfum.
— Faut plus me la faire.
— Pardon?
— C’était l'un de ses succès…
Je suis trop loin dans ma galaxie sexuelle pour comprendre ce qu’elle me raconte.
Je vois, par contre, la main droite qu’elle me tend.
Je la lui serre d’un geste un peu trop brusque.
— Louis Gorron, je lui dis, enfin.
Je la laisse entrer.
Julie vient à notre rencontre pour saluer Valérie et l’accueillir chez nous.
Les politesses d’usage se succèdent.
Compliments sur la décoration.
Regrets de ne pas l'avoir invitée plus tôt.
Lamentations sur le temps froid et humide.
Valérie nous offre une grosse bougie parfumée, rouge cerise.
Julie s’en extasie tandis que je prépare les Kir-Royaux, comme convenu.
Servies de boissons et installées autour de notre table basse, ces dames sont les seules à parler.
Valérie a un emploi chez Marionnaud, depuis l’ouverture de la grande galerie marchande du centre.
Le père de sa fille, ex-mari en titre, habite l’étranger.
Sa fille, prénommée Chloé, passe la soirée chez une camarade de l’immeuble voisin.
La Twingo vert-pomme, toujours mal garée, est bien à elle.
Elle aime les balades en forêt.
Le cinéma français.
Elle lit beaucoup de romans policiers.
Une vraie fiche signalétique d’agence matrimoniale.
À son tour, Julie raconte notre vie commune.
Louis, ingénieur, spécialiste logistique à l’usine locale d’un gros sous-traitant de l'industrie automobile.
Julie, à mi-temps, au guichet de l’agence du Crédit Gaulois.
Quinze ans de mariage dont dix passés ici, sans bouger, dans cette ville tranquille de province.
Non, pas d’enfants.
Pas d’explications à ce sujet mais toujours un petit ton de regret…
Pas question de s’étaler.
Heureusement, les deux femmes changent vite de sujet pour parler des problèmes de l’immeuble.
Stationnement.
Entrée, jamais bien nettoyée.
Poubelles mal triées.
Je les observe sans vraiment écouter.
D'un côté, Julie, ma femme.
Classique, rondelette, mignonne de visage mais, sans plus.
De l'autre, Valérie, la femme que tous les hommes désirent.
Blonde, yeux bleus, traits fins, pas un kilo de trop.
Elle est plus que désirable, elle est carrément bandante.
Sous mon angle de vue, avec ses deux boutons de chemisier ouverts, surtout lorsqu’elle se penche pour reposer son verre, je devine le galbe d’un sein idéal, retenu par un soutien-gorge d’un ton crème.
Elle a une peau parfaite avec un léger reflet doré.
Je me demande bien pourquoi elle n’a pas de nouveau mari.
Et son ex?
Le mec doit être complètement barge de quitter pareille beauté.
Comment peut-elle vivre seule?
Seule?
En fait, je n’en sais rien du tout.
Peut-être qu’elle a de nombreuses aventures.
Une régulière des sites de rencontres.
Je l’imagine aussitôt en train de sucer un gros bourgeois divorcé, derrière le volant de sa Mégane.
Je la visualise en train de sucer son patron, un gros joufflu excité, qui transpire des aisselles.
Julie brise mon rêve éveillé en se levant d’un bond.
— J’ai presque oublié les amuse-bouches. Ils sont encore dans le four…
Elle quitte le salon pour le coin-cuisine, attenant à la pièce.
Aussitôt, Valérie se tourne vers moi.
Son visage se transforme.
Son regard me transperce.
— Et vous, Louis? Qu’est-ce qui vous intéresse?
Elle me fixe avec ses grands yeux bleus sévères qui me remémorent une maîtresse d’école primaire, à l’heure d’une interrogation humiliante au tableau noir.
Je ne sais pas quoi répondre. Je n’ai qu’une seule idée en tête:
— J’aime bien me faire sucer…
Mais, non!
Mais, non!
Pas ça!
Surtout, ne pas dire ça…
Que dire? Quoi? Quoi?
— Moi? Heu… Je… Je fais un peu de tennis.
C’est alors que l'événement extraordinaire se produit.
Tandis qu’on entend Julie qui, derrière un pan de la cloison, s’escrime avec la porte du four, Valérie remonte sa jupe des deux mains en exposant, dans un flash, ses jambes nues et ses bottes.
Expertement, elle glisse deux doigts sur les bords d’un string rose bonbon.
Elle tire dessus tout en élevant le postérieur mécaniquement.
Elle glisse les pieds au travers des ouvertures.
En moins de cinq secondes, elle a son string entre les doigts.
Elle me le jette sur le torse d’un geste rapide et précis, puis elle lisse sa jupe comme si de rien était.
Au même instant, la porte coulissante du coin-cuisine s’écarte.
J’ai à peine le temps de glisser le string dans la poche de mon pantalon.
Valérie est aussi droite, aussi posée que tout à l’heure.
Personne ne peut suspecter son geste fou.
De mon côté, je suis carrément au bord de la syncope.
— Mais, aide-moi, mon chéri…
Julie me montre du nez le grand plateau entre ses mains.
Je me lève pour l'assister tout en m’assurant discrètement que le string ne dépasse pas.
— Ça m’a l’air délicieux, chantonne Valérie, poliment. Et, qu’est-ce que ça sent bon!
— Ce n’est rien du tout, la rassure Julie. Et puis, ça nous change du quotidien.
Après plus de deux heures à échanger des kilomètres de banalités, Valérie retourne chez elle.
Je n’en reviens pas qu’elle habite si près.
Une femme aussi incroyable.
De l’autre côté du palier.
Quelques mètres à peine.
Et avec sa fille, par-dessus le marché.
Durant toute sa visite, j’ai à peine ouvert la bouche tant j’étais prostré par ce qui s'était passé.
Son geste de folie ne pouvait dire qu’une seule chose…
Elle sait!
Putain de bon sang, de putain de bonsoir, elle sait!
Le message est clair comme de l’eau de source.
Valérie sait que j’ai acheté la petite culotte de sa fille de onze ans.
Elle sait que je suis amateur…
Non, pire que ça…
Je suis un monstre.
Un type infâme.
Le pire qui puisse exister!
Mais, son geste...
Que veut dire son geste?
Me balancer son string à la gueule.
C’est quoi, ça?
Une insulte?
Une invitation?
Au moins, elle ne m’a pas dénoncé.
Elle n’a pas fait de scandale devant Julie.
Mieux...
Ou pire...
Non, mieux…
J’ai, à présent, sa culotte dans la poche.
Telle mère, telle fille.
Deux belles salopes, je vous jure…
Non, c'est pas ça...
Mais si, c’est justement ça.
Non, ce n’est pas ça…
C’est dingue!
C’est plus que dingue!
Qu’est-ce que ça veut dire?
Qu’est-ce qu’elle veut de moi?
Cinquante euros?
— Tu aurais tout de même pu te montrer un petit peu plus accueillant…
Julie range les couverts dans le lave-vaisselle.
Moi, je suis à tourner en rond au milieu de notre salon.
Hors service.
K.O.
Un mec au tapis.
— Parce que, ouais, quand c’est tes copains de bureau… Moi, j’ai surtout pas le droit de faire la gueule. Ah ça, non! Et puis, qu’est-ce qui t’est arrivé? Toute la journée, tu as été très bizarre, tu sais…
— Je suis désolé, ma chérie. J’étais pas complètement dans mon assiette.
— Pourtant, j’avais vraiment pensé que ça te plairait de faire le coq pour changer. Monsieur, en compagnie de deux jolies femmes…
— N'exagérons rien.
Julie claque la porte du lave-vaisselle.
— Eh bien, merci pour le compliment! Ça fait toujours plaisir à entendre, grogne Julie, en revenant au salon, tout en essuyant ses mains avec un torchon.
— Je ne parlais pas de toi, ma chérie…
Furieuse, Julie jette le torchon à terre.
— Arrête ton char, tu veux! Valérie est une très belle femme. Tu ne peux pas le nier.
— Ouais, d’accord. Elle est pas mal…
— Allons, avoue… Avoue que tu aimerais bien la baiser.
Julie use très rarement de mots crus ce qui m’interpelle doublement.
Je ne sais pas quoi dire…
Un coup bas, porté à un homme déjà à terre.
Puis, Julie embraye, tout en fonçant sur moi.
— Oui, tu aimerais bien la baiser! La baiser, la salope… Peut-être bien pendant que je regarde… Tu aimerais bien t’enfoncer dans sa chatte toute mouillée. Je te parie qu’elle est épilée comme une pute. Mais, vas-y, baise lui la chatte! Baise la! Elle ne demande que ça, la salope!
Tout en élevant la voix en crescendo, Julie est si proche de moi que je sens l’alcool sur ses lèvres.
Je bande déjà.
En fait, je bande depuis que Valérie est partie.
J’ai en tête de m’enfermer dans les toilettes et de coller mon nez dans son string rose vif…
Et après, je compte refaire la même chose avec la petite culotte blanche de sa fille.
Merde, quoi!
Une gamine de onze ans…
Et sa salope de mère qu’a une chatte épilée.
Complètement chauffé, je me plaque contre Julie comme jamais.
Je colle mes lèvres aux siennes.
J’enfonce ma langue avide au fond de sa gorge.
Dix ans passés dans cet appartement et on n’a jamais fait l’amour dans le salon.
Avec Julie, jusqu’à aujourd’hui, c’est toujours dans notre lit, dans le noir, en bon missionnaire blanc.
De l’entendre parler de Valérie sur ce ton vulgaire, mon sang bout.
J’attaque furieusement la ceinture de son pantalon.
J’arrache les boutons de son chemisier.
Je remonte les mains sur sa poitrine.
Julie bascule en arrière contre le canapé.
Elle se retrouve affalée exactement là où, quelques minutes auparavant, Valérie était assise.
Sans culotte, en plus…
Putain de voisine, elle a passé la soirée le cul à l’air.
Je sens encore son odeur.
Son parfum épais.
Elle a laissé partout ses relents de pute.
Je glisse une main rapace sur la culotte de Julie.
Je devine son mont de vénus épais.
Les touffes de sa toison.
Je sens, à travers le tissu, qu’elle est complètement mouillée.
Je tire sur sa culotte qui résiste.
Julie grogne sauvagement tandis que nos deux bouches restent collées dans un profond baiser.
Je prends du recul pour l’aider.
Julie parvient à soulever ses cuisses épaisses pour ôter sa culotte.
Elle est en coton blanc, classique, bien haute sur la taille.
Je vois son épaisse toison s’écarter et sa vulve s’ouvrir.
Les effluves de son sexe envahissent notre salon.
Quelle saveur!
J’ai envie d’y plonger le visage mais je devine que son appétit est trop urgent.
Julie agrippe sauvagement les bords de mon pantalon.
J’ai subitement peur qu’elle y trouve le string rose.
Du coup, j'anticipe, en le baissant le plus vite possible.
Puis, sans prévenir, j’enfonce ma queue dans sa chatte béante, aussi profondément qu'humainement possible.
Julie éructe de plaisir.
Pendant que je la pompe, elle se met à parler.
Ce qu’elle n’a encore jamais fait de sa vie.
— Baise-moi! Baise-moi! Vas-y, baise-moi à fond, mon Louis. J’aime ça... J’aime quand tu me baises... J’aime quand t’es bien au fond... Baise-moi comme une salope. Ah, oui…
Bien vite, Julie ne peut plus parler tant sa jouissance prend le dessus.
Les yeux fermés, moi j’ai encore le visage de Valérie en mémoire.
C’est elle qui me parle de baise.
La salope!
Mais, merde de putain de Dieu...
Je me suis tellement masturbé toute la journée que, du coup, je n’arrive pas à conclure.
Il faut que j’y aille plus fort…
De son côté, Julie ne peut plus retenir son orgasme.
Tandis que je continue à la transpercer, je sens son corps s’agiter de spasmes.
Elle gémit de plaisir.
Moi, je ne suis plus là…
Je suis dans Valérie.
Dans sa chatte épilée…
Je serre des dents à me les éclater.
Je suffoque dans ma gymnastique infernale.
— Ô putain de Dieu, hurle Julie. J’ai jamais senti ça. Vas-y! Vas-y! Baise ta salope! Baise ta grosse salope! J’aime ça, tu sais… J’aime la baise! J’aime quand tu me bourres la chatte! Oui, c’est ça! Baise-moi plus fort! Plus vite…
Je ne suis toujours pas là…
Merde, je n’y arrive pas!
Je sens des coulées de transpiration dans mon dos.
Mes tempes ruissellent.
C’est alors que Julie a un deuxième orgasme, hyper violent.
Elle lâche des vocalises d’amour si fortes que je suis certain que tous les voisins l’entendent.
Tous, sans exception…
Y compris Valérie en train de se démaquiller dans sa salle de bain.
Y compris Chloé, dans la petite chambre de sa camarade de l’immeuble voisin.
Chloé…
Je suis maintenant dans Chloé.
Putain, je baise sa petite chatte de gamine toute serrée.
— Bourre ta salope! Bourre-moi la chatte… Ah, je jouis… Je jouis encore…
J’atteins enfin une jouissance d’une intensité inconnue.
Moi qui suis en amour d’un caractère silencieux, j’éructe un râle violent, en criant à tue-tête:
— Je te baise… Putain, je te baise, ma salope!
Planté dans la chatte trempée de ma femme, je m’écroule sur ses gros seins encore dans leur soutien-gorge.
Je ne peux plus bouger.
Je suis mort.
Complètement vidé…
Julie garde les yeux fermés.
Je ressens les contractions de son vagin qui massent encore ma verge.
Mais, après tant d’ardeur, le sang se retire de ma queue tellement vite que la chatte de Julie expulse mon sexe tout flasque.
Je recule.
À genoux sur le tapis, je vois sur les coussins de toile beige l’épaisse tache de sperme et de foutre.
Julie ne bouge pas.
Je regarde ma femme avec ses jambes bien écartées.
Je me régale de ses cuisses épaisses et surtout, encadré de sa toison épaisse, sa vulve énorme, ouverte et gorgée.
Je sens son odeur merveilleuse.
Julie ouvre les yeux.
Elle ne bouge pas.
Elle me laisse la contempler.
Je suis obnubilé.
Je pense à toutes les années passées sous le même toit.
J’avais cette chatte merveilleuse à portée de la main et pourtant je ne l’avais jamais vraiment regardée.
Je n’avais jamais pris le temps d’admirer sa beauté.
Je lève les yeux.
Julie est radieuse.
Je crois que les ondes des orgasmes à répétition continuent de la transpercer par vagues.
— On va inviter Valérie plus souvent, dit-elle, ironiquement. T'as… T'as pensé à elle pendant que tu me baisais?
Je ne peux pas dire un mot.
Elle me tend les bras.
Je viens l’enlacer.
— On en a mis partout, je murmure, en collant mes lèvres aux siennes.
— J’en ai rien à foutre, répond ma femme, en ricanant.