Jacqueline ouvre ses bras.
D'abord hésitante, Flavie obéit.
Elle vient s'asseoir sur ses genoux.
— Vous allez me faire mal..? s'inquiète l'adolescente.
— Je suis obligée, ma chérie... C'est le prix du sang... Mais, sache que la douleur n'est pas désagréable... On la confond souvent avec la torture, qui n'est pas la même chose... La douleur est captée par le cerveau... Le cerveau, centre de l'esprit, peut être commandé... Il est à nos ordres... La douleur peut ainsi être reprogrammée en volupté... Il suffit de l'accepter... De la contrôler... De la désirer... Cela s'apprend... Comme une table de multiplication... Mais, attention, l'inverse est également possible... Des femmes parviennent à reprogrammer leur volupté en souffrance, ce qui va complètement à l'opposé du libertinage... Mais, pour aujourd'hui, la leçon à retenir est que... Quelles que soient les circonstances... Tu seras toujours maîtresse de ton être... Personne ne pourra jamais y entrer... Toi seule décide de ce qui est bon ou mauvais... En développant ton esprit libertin, tu vas apprendre que tout est bon... Rien est mauvais... Tu uses alors du plus, le positif féminin, qui est le pouvoir que la nature nous a donné... Le mâle, tu verras, est à l'opposé... Le négatif masculin se complaît dans la torture... Il est l'inventeur du supplice, axé sur la destruction du rempart individuel... Ce n'est pas la cruauté qui l'excite mais la soumission des esprits... La négation de l'existence intrinsèque de l'autre...
Pendant sa leçon, Jacqueline a glissé une main sous la robe de Flavie pour la trousser.
L'adolescente ne voit plus cette femme qui l'enserre.
Elle fixe les tableaux aux murs, des portraits de femmes d'empire, qui semblent la juger.
Les mots de Jacqueline dansent dans son esprit.
Elle est trop préoccupée pour comprendre le sens profond.
Le physique empêche toute réflection.
Sous la pression de la main de Jacqueline, elle écarte les cuisses pour mieux exposer son con au doigté.
Sa vulve accepte le plaisir.
Jacqueline admire la scène dans le grand miroir opposé.
— Que de volupté dans ce tableau… L'innocente jeune fille accepte l'effroyable corruption par devoir familial... J'ai commandé cette toile à cent peintres... Peu ont réalisé ce que je désirais...
La main droite de Jacqueline masturbe l'adolescente.
— Allez-vous me dépuceler, là-aussi..?
— Pas aujourd'hui, ma petite chérie… Lorsqu'on acquiert un trésor, on ne le croque pas dans la même journée... Aujourd'hui, c'est ton cul qui est à l'honneur.
— Dois-je me déshabiller..?
— Surtout pas..! Je te veux dans mon tableau lubrique, toute habillée... Et puis, je ne veux voir que ton cul... C'est lui seul que je veux aimer... Viens, le moment est venu de se mettre à la besogne.
Jacqueline force Flavie à se lever.
Elle la dirige vers le lit.
— Quinze ans, à peine… Tu vas te faire enculer par une canaille... Les hommes sont ainsi... Ils violent sans discernement... Sans pitié… Seul leur plaisir importe... Leur lubricité brise toute retenue... Un appétit démesuré pour le stupre... Viens, petite princesse, vendue par ton cher papa... Viens goûter à la domination du mâle... Viens te faire enculer...
Flavie est forcée à se coucher sur le ventre à même le grand lit élevé.
Ses pieds touchent à peine le sol.
Jacqueline glisse ses mains sous l'ourlet pour remonter lentement le bas de la robe.
Le cul parfait de Flavie apparaît.
Jacqueline l'englobe de ses mains.
Elle le pétrit.
Elle le caresse.
Elle le couvre de baisers.
Dans ce décor et sous cette lumière, il est magnifiquement présenté.
Le plus séduisant cul du monde…
...
Jacqueline ne retient plus son appétit.
Elle écarte les fesses pour révéler la rose convoitée.
Elle lèche le trou mignon.
Elle a faim comme jamais.
Elle y glisse sa langue.
Elle pourlèche le tour.
Elle bave.
Elle crache.
— Allez-vous mettre un peu de lubrifiant..? s'inquiète Flavie.
— Non, ma chérie... Si la nature voulait un lubrifiant, elle en aurait fourni... Pas question de tricher…
Jacqueline baisse son pantalon.
Elle est déjà préparée.
Elle porte un harnais à godemichet double.
Une tige est déjà enfoncée dans son con.
Ouvrant le tiroir de la table de chevet, elle choisit la taille du phallus qu'elle compte employer.
Elle s'empare du modèle moyen.
Elle l'insère dans l'orifice du harnais qui le maintiendra dressé.
Flavie tourne la tête de côté.
Un grand miroir a été positionné pour son éducation.
Elle découvre Jacqueline qui, le pantalon à peine baissé, présente devant son temple secret une puissante verge d'homme.
— Non, c'est trop gros, Jacqueline…
— Je ne suis pas cette femme... Je suis Gilles, l'ami de salon de jeu de ton père... Ton père qui te sacrifie pour une dette de rien du tout... Je suis Lucifer qui éclaire le monde de sa lanterne de vérité… Prépare-toi à payer pour ton papa...
— Non..! Non..!
— Vas-y, Flavie… Appelle à la pitié... Chaque supplique augmente ma luxure...
Jacqueline écarte les fesses de Flavie.
Le gland de la verge appuie contre l'ouverture.
Rien ne pourrait la faire cesser.
Elle avance.
Flavie commence à crier.
Elle s'y enfonce.
Le sphincter se rebelle.
Jacqueline s'engouffre d'un coup dans le cri du sang et de la corruption.
— Foutre de bordel du cul de dieu..! J'encule une pucelle... Je viole une enfant… Que c'est bon..!
Jacqueline plonge la verge aussi loin que possible.
Elle s'enfonce jusqu'aux couilles épaisses qui pendent sous l'engin.
Flavie use de ses dernières forces pour l'en empêcher.
Jacqueline est bien plus forte.
Elle plaque les épaules de l'adolescente contre le matelas qui sent l'urine.
Elle met ses hanches en mouvement.
Elle encule d'un puissant va-et-vient.
Flavie ne peut deviner que le godemiché déjà planté dans le con de Jacqueline provoque une pression opposée.
À chaque butée, le plaisir envahit la tortionnaire.
Flavie n'a rien pour se distraire.
Elle ressent la douleur de la pénétration au maximum de son intensité.
Sans lubrifiant, cette verge bandée, artificielle, et qui ne risque pas de défaillir, la laboure sans pitié.
Flavie pense mourir, tant l'assaut est puissant.
Elle est incapable d'émettre une parole.
Seuls des râles profonds de souffrance s'échappent de sa gorge.
— Gueule, ma petite catin..! Gueule de tout ton souffle..! Brise le mur qui retient ta dignité... Détruit l'édifice de ta noblesse... Pense que ton père te regarde, fier de voir sa cadette enculée pour le plaisir d'un homme mauvais... Et bientôt, pour le plaisir de tous les hommes qu'il connaît, parce que ta corruption est sur le bon chemin... Tu es catin..! Tu es la putain de ton père, prête à gagner le pain familial en offrant ton cul à toutes ses relations d'affaires... Ah, je jouis, Flavie… Je n'en puis plus... Je coule... Mon foutre m'inonde... À moi, de te remplir le cul… Je décharge...
Glissant la main droite sous son appareil, Jacqueline presse les généreuses couilles qui sont pleines d'un succédané de sperme.
L'illusion parfaite d'une éjaculation virile…
Flavie sent l'épais liquide froid emplir sa cavité anale.
Sans hésiter, Jacqueline se retire pour voir couler la pollution du cul de la demoiselle.
— Quel spectacle, Flavie… Si tu voyais comme cette coulée est belle... Un véritable torrent... Ne bouge pas d'un centimètre que j'en profite plus longtemps... Ça y est, le mur est brisé... Le jardin des roses t'est ouvert... Il est à toi… Tu pourras, dès la prochaine fois, apprendre à en jouir... Regarde comment j'utilise ta belle robe pour t'essuyer le cul... Pousse un peu comme si tu chiais, pour en expulser tout ce que tu peux...
Jacqueline souille la magnifique robe du faux sperme, de la merde et du sang.
De force, elle retourne Flavie pour qu'elle voit de plus près la taille de l'engin qui l'a violée.
La pauvre adolescente, toute secouée par l'expérience, de la sueur au front, de la morve coulant du nez, découvre l'artifice indécent.
Jacqueline use du pan de la robe pour essuyer l'engin.
Elle souffle la bougie à portée.
Le chandelier de la table du souper s'est consumé.
Il ne reste plus qu'une seule petite flamme.
Jacqueline commence à se déshabiller.
Elle retire sa chemise.
Elle tire ses bottes.
Elle baisse son pantalon pour montrer à Flavie la taille et la complexité de son harnais.
Elle tire l'engin de son fondement.
Elle le jette à terre.
Nue, elle enjambe la pauvre Flavie.
Elle la tire à elle, au milieu du grand lit.
Elle glisse ses mains sous la robe pour la remonter.
— Non, pitié, supplie Flavie. Je n'en peux plus…
Jacqueline change de ton.
— L'homme est parti, ma douce… Il est retourné à la taverne, boire avec sa bande de malfrats... Il veut partager son aventure... Vanter sa chance… Chanter sa gloire... Le triomphe d'avoir ravagé une pauvre enfant… Honneur..? Infamie..? L'homme se fiche du sort de la fille qui souffre, en silence... Elle est déjà oubliée... Ce n'était qu'une aventure passagère... Il y en aura d'autres... Seule au milieu de son lit puant, la petite chantonne un air d'antan pour aider à oublier ses profondes douleurs... La nuit l'encercle... Une faible lueur... Une lanterne… Heureusement pour elle, une servante perspicace est venue à son secours... Elle a attendu le départ du gredin... Elle se précipite... Elle découvre le piteux état de sa mie... Elle embrasse... Elle caresse... Elle va user de sa science pour lui faire oublier, l'acte épouvantable de ce maraud damné.
Jacqueline qui, tout en parlant, la couvrait de petits baisers, avance son visage entre les petites jambes tremblantes de Flavie.
— Ferme les yeux, ma petite chérie... Le moment est venu de danser de plaisir dans ton jardin privé...
Jacqueline lèche le con de Flavie, du bas vers le haut.
Le même exercice que durant la matinée.
La préparation au plaisir féminin, par un long travail d'échauffement...
Très vite, Flavie ressent le phénomène.
La douleur de la pénétration anale se transforme en plaisir clitoridien.
Telle est la nature qui, après le calvaire, souffle le bien.
Déjà, son corps répare les tissus endommagés.
Des suintements naturels servent d'onguent.
Le sperme se transforme en fluide apaisant.
Jacqueline, femme d'amour, ajoute le plaisir de l'orgasme féminin.
La jouissance, enfin…
— Du foutre, ma bonne amie... C'est bon signe... Tu n'y penseras plus... Pense à ce plaisir qui, cette nuit, est plus violent que ton initiation...
Jacqueline redouble d'efforts pour soulager Flavie.
Pour l'amener, de nouveau, au paradis...
...
Après trois orgasmes, Flavie est à la limite de ses capacités physiques.
Elle tire un oreiller sous sa tête.
Elle ferme les yeux.
Jacqueline vient la rejoindre.
Elle remonte le drap pour qu'elles n'aient pas froid.
Elle regarde la bougie qui va s'éteindre.
La quantité de cire répandue sur le bougeoir.
Elle glisse sa bouche contre l'oreille de l'adolescente.
— Merci, Flavie… Dors maintenant, ma petite chérie... Tombe d'un sommeil profond et guérisseur... Tu as surmonté le premier grand obstacle dans la vie d'une femme... Tu n'es déjà plus celle que tu étais…
Jacqueline ferme les yeux, heureuse de se lover contre l'adolescente endormie.