Florentine s'habitue un peu.
Après le déjeuner, pendant lequel elle a réussi à manger un peu plus que le jour précédent, elle partage son temps de sieste avec Angeline.
Pisser sur la paille du box la gêne moins.
Elle s'accoutume de la présence des chevaux.
Les odeurs sont moins désagréables.
C'est l'hygiène corporelle qui la trouble.
Après deux journées à transpirer dans les écuries, son corps est sale.
Elle n'ose pas le signaler à son amie.
L'après-midi, elle doit encore balayer.
Sans arrêt balayer...
Florentine a des douleurs musculaires à force de se pencher et de s'agiter.
Elle a des ampoules dans les mains.
Son corps d'adolescente citadine n'a pas l'habitude d'effectuer autant de mouvements variés.
Les autres filles ne se plaignent jamais.
Pas de vin, ce soir…
Florentine déblaie un peu la table.
Elle prépare les plateaux à ramener au château le lendemain.
Elle plie les gazes avec soin.
Elle se demande si elle verra un jour un visiteur.
Un homme…
Elle trouve étrange de vivre dans une société fermée, peuplée d'amazones.
Autrefois, des hommes, elle en connaissait très peu.
Son père, évidemment…
Quelques membres de la famille...
Des professeurs de collège…
La pensée l'amène sur une route sinueuse de montagne.
Un homme conduit une voiture de sport.
Sur le siège passager, une jeune fille blonde lui sourit.
Ses cheveux volent dans le vent.
Elle est grisée par la vitesse.
Il pose la main sur le haut de sa cuisse.
Elle remonte lentement sous sa jupe d'écolière.
— À quoi rêves-tu comme ça..?
Florentine revient à la réalité.
— Au passé, je crois...
— Sache que le passé n'existe pas... Il n'a jamais existé pour la simple raison que tu n'y es pas... Que tu ne pourrais le vivre une seconde fois... Les souvenirs sont des pertes de temps... Concentre-toi sur l'instant... Ton devoir... L'écurie... Et, toutes celles qui y habitent... As-tu seulement parlé à d'autres filles que moi..?
Florentine est perplexe.
Il est vrai qu'elle garde ses distances.
Par timidité...
Par méfiance...
Par peur de son insuffisance...
Clotilde entre à l'instant, en fracas.
Toutes se lèvent d'un bond.
— Bien, alors… Pour aujourd'hui, j'ai deux blâmes à distribuer, déclare Clotilde, en agitant sa cravache.
Toutes écoutent attentivement.
Florentine tremble à l'idée d'être de nouveau châtiée.
— Camille, tu n'as pas correctement rangé la sellerie, côté jardin... Une diane s'est plainte à moi qu'un chiffon de cirage était au sol... Dix coups… Lena, tu as oublié de serrer une boucle sur l'attelage, prévu pour demain... Pauline était furieuse... Quinze coups... Florentine, approche.
Florentine avance en tremblant.
Elle ne comprend pas la requête puisqu'elle n'a pas été nommée.
— Celle qui a reçu, donne…, explique Clotilde. Tu as reçu hier, alors tu donnes aujourd'hui...
Clotilde lui tend sa cravache.
— Tu corriges Camille... Ensuite, Camille s'occupera de Lena... Tu comprends, comment ça fonctionne..?
— Oui, mademoiselle...
— Bien… Allez, Camille..! Tu n'as pas besoin de moi... Tu sais ce que tu dois faire...
Camille, une ravissante demoiselle de seize ans, se positionne.
Sans hésiter, elle baisse sa culotte.
Elle coince le bas de sa chemise sous sa ceinture.
Elle se penche en avant, les mains contre le bord de la grande table.
Pour amuser la galerie, elle agite son cul.
Toutes rigolent.
— À toi, Florentine..., commande Clotilde. Dix coups... Pas de pitié…
Armée de la cravache, Florentine se positionne derrière Camille.
Elle n'a jamais frappé quelqu'une de sa vie.
Elle voit les belles fesses blanches de la jeune fille.
Les globes sont marqués de quelques striures en fin de cicatrisation.
— Vas-y, tu peux y aller..., encourage Camille. J'ai l'habitude…
Florentine frappe une première fois mais avec tant de légèreté que l'assemblée rigole.
— Une..., compte Clotilde. Mais, tu n'as pas à être si douce... Pense que si les rôles étaient inversés, Camille te ferait saigner.
— S'il n'y a pas de sang, ce n'est pas une correction..., confirme Camille, défiante.
Florentine frappe à peine plus fort.
— Deux..., compte Clotilde. Plus fort, Florentine..! Plus fort..!
Florentine poursuit la punition sans jamais y mettre l'effort nécessaire.
Arrivée à dix, Camille remonte son haut-de-chausse comme si de rien était.
Elle avance vers Florentine.
Elle l'embrasse si puissamment sur la bouche qu'elle écrase ses lèvres à lui faire mal.
— Merci… Je te dois une douceur... Maintenant, regarde bien comment on corrige une catin...
Camille lui prend la cravache de la main.
Toute aussi charmante que Camille, Léa, l'une des plus jeunes, assume la position.
Culotte baissée...
Chemise relevée...
Penchée vers la table...
Elle a à peine le temps de se préparer que Camille la frappe de toutes ses forces.
Léa ne peut s'empêcher de laisser échapper un terrible cri de douleur.
Les belles fesses de la jeune fille de quatorze ans sont aussitôt écarlates.
Camille recommence avec la même intensité.
Les filles d'écurie comptent les coups en chœur.
Florentine est choquée et fascinée par la violence de la punition.
Angeline vient près d'elle.
Elle lui prend la main.
Une forme d'excitation collective se dégage du groupe.
La vue du sang les excite toutes.
— Pas si fort, Camille..., exhorte Léa, en pleurs après sept coups.
— Tu sais que ça me fait foutre, Léa... J'exulte de te voir comme ça... Petite salope de mon cul...
— Pitié…
Camille n'en a pas.
Quinze coups sont une véritable torture.
Le cul de Léa est ravagé.
Elle pleure, crie et supplie Camille, de toute son âme, de l'épargner.
Florentine réalise combien elle a été épargnée, la première fois.
— Ne pense pas que ce soit la pire..., précise Angeline, à son oreille. Pauline est de loin la plus vicieuse…
Après le châtiment, Léa est emmenée à l'étage par Agathe, sa petite amie, qui va lui proférer des soins.
Il est déjà tard alors les filles ne s'attardent pas trop longtemps.
Le spectacle les a grisées.
À part Clotilde qui effectue une dernière ronde pour vérifier que tout est en ordre, rangé et bouclé pour la nuit, les autres montent à l'étage deux à deux.
Angeline entraîne Florentine.
Dans le dortoir, Angeline prend son bougeoir de l'étagère du bas.
Elle l'allume au briquet.
— Viens, Florentine… J'ai besoin d'une bonne toilette... Je pense que toi aussi...
— Une toilette..?
— Une toilette de chat…
Angeline pose le bougeoir sur sa table de chevet.
— Va te déshabiller pour la nuit et reviens ici, après...
Angeline dépose un baiser dans son cou.
Florentine devine que, dans l'obscurité naissante du dortoir, derrière les rideaux tirés, les filles se caressent entre elles.
Elle entend des murmures.
Des ricanements…
Des soupirs langoureux...
Florentine se déshabille dans l'ordre qu'elle a appris.
Elle dépose chaque habit sur sa chaise de paille.
En chemise, pieds nus, elle sautille vers le lit d'Angeline.
Partout dans le dortoir, l'amour s'éveille.
Les quelques bougeoirs allumés projettent des ombres que les étreintes animent.
Florentine retrouve Angeline, allongée sur sa couche.
La fille remonte le bas de sa chemise pour exposer son con.
Son pubis est couvert d'un fin duvet foncé.
— Viens me laver… Commence par le bas...
— Comment..? demande Florentine.
— Tu as déjà léché un con...
— Oui, répond Florentine, en rougissant.
— Alors, viens goûter…
Angeline écarte les cuisses pour exposer sa vulve.
Florentine grimpe sur le lit.
Elle se positionne à genoux.
Elle s'approche du con de son amie pour la gamahucher.
— Je t'explique parce que t'es pas une orpheline..., précise Angeline, en murmurant. Tu tires la langue loin… Mais, ce n'est pas elle qui va bouger. C'est tout ton corps... Imagine que tu sois un chat qui nettoie un autre chat...
Séduite par l'acte intime, Florentine se penche plus près.
Elle sent l'odeur intense du con d'Angeline.
Mélange de pisse et de glaire...
— Je n'ai pas eu de toilette depuis un bon moment... Vas-y, Florentine… Je brûle...
Florentine s'y lance.
Angeline la guide, tout en jubilant après chaque léchée.
— Que ça me fait du bien..! Me voici propre, à nouveau... Alors maintenant, toujours avec ta langue, tourne autour de mon capuchon… Je suis très sensible... Ne touche pas à mon bouton...
Florentine se souvient du premier plaisir avec Jacqueline.
Elle cherche à répliquer la leçon de sa maîtresse.
Angeline chantonne au rythme de la douce volupté.
— Je vais foutre… Colle bien ta bouche, là, au plus bas, pour goûter ma cyprine... Oui, c'est cela… Merci, Florentine...
Les yeux brillants, Angeline se redresse.
— À toi… Allonge-toi, comme j'étais... Je vais faire ta petite toilette et te montrer comment faire pour la prochaine fois. Bien… Remonte un peu les genoux que j'ai aussi accès à ton cul...
Florentine se positionne.
Angeline est experte dans l'art de gamahucher.
Sa petite langue est rapide.
Bien tirée, elle couvre bien.
De l'anus jusqu'au mont recouvert de la toison brune de Florentine, elle excelle en toilette intime.
Florentine qui s'inquiétait de se sentir sale, surtout entre les jambes, découvre la technique d'hygiène des orphelines.
Angeline ne se satisfait pas du con.
Elle lèche, par intermittence, chaque creux, chaque pli odorant de la peau de Florentine.
Les aisselles...
Les plis des bras et des genoux...
Entre les doigts des pieds...
La raie de ses fesses...
Angeline s'intéresse ensuite au plaisir.
Elle applique autour du clitoris de Florentine des rotations plus rapides.
La jeune fille fond de joie.
Toutes les douleurs des derniers jours s'évanouissent.
Le plaisir culmine.
Au moment de sa jouissance, Angeline s'étale sur elle pour l'embrasser.
Un long baiser d'amour...
Une étreinte fluide, douce et enivrante...
— Retire ta chemise..., lui demande Angeline. Je veux te voir toute nue…
Florentine obéit.
Angeline ôte la sienne également.
Corps à corps, les deux jeunes filles se couvrent de baisers.
Florentine entend des couches voisines, d'autres petits cris de plaisir qui ajoutent à son désir.
Angeline se redresse.
Elle se tourne.
Elle se positionne sur ses coudes et ses genoux.
— Je veux que tu me bouffes le cul...
Florentine est fascinée par le trou de ses fesses.
Une petite rose toute fraîche...
— C'est ce que j'aime le plus…, informe Angeline.
Florentine, à la seule lueur de la bougie, couvre de baisers les fesses de son amie.
— Lèche autour du trou… Enfonce ta langue...
Florentine fait de son mieux pour la satisfaire.
Angeline est en extase.
Elle use de ses doigts sur son con pour se faire foutre une seconde fois.
Elle jouit rapidement, en laissant échapper un râle de plaisir plus intense.
— Moins de bruit, mesdemoiselles..., tonne la voix de Clotilde du bout de la salle. Demain, la journée sera longue... N'usez pas toutes vos forces…
Angeline se retourne.
Elle échange un dernier baiser profond avec Florentine.
— Va te coucher, maintenant... Les nuits sont courtes, en cette saison...
Florentine reprend sa chemise.
Elle l'enfile.
Elle jette un dernier regard langoureux vers le corps exquis de sa petite amie.
— Bonne nuit..., murmure celle-ci.
Florentine va se coucher.
Elle tire la couverture à elle.
Dans le noir, le calme revient.
Elle ferme les yeux.
Elle se tourne sur le côté.
Elle laisse ses doigts examiner ses fesses, encore sensibles.
Elle caresse le trou de son cul.
Elle renifle ses doigts aux senteurs animales.
Elle rêve de son cheval.