Le dimanche matin est gris et froid.
Le faible soleil peine à réchauffer les pavillons du quartier résidentiel.
Cécile sautille sur le carrelage glacé en direction de la chambre de sa maman.
Au passage, elle fait une halte dans la salle de bain pour son pipi matinal.
Sans faire un bruit, l'adolescente se glisse sous la couette épaisse du grand lit moelleux.
Plongée dans l'entre-sommeil d'une grasse matinée, sa mère Margot devine sa présence.
Sans ouvrir un œil, elle tire son enfant contre elle.
Deux cuillères dans un écrin de velours, elles somnolent l'une contre l'autre dans un moment de tranquillité complice.
Après une vingtaine de minutes, Margot se sépare du corps menu de sa fille de douze ans.
En nuisette, elle se déplace vers la salle de bain mitoyenne.
Cécile se tourne sur le dos en remontant le drap sous son menton.
Dans le calme absolu de la maison, elle entend la miction chantante de sa mère.
La chasse d'eau.
L'eau du robinet.
Margot revient vite dans le lit.
Elle est nue à présent.
Elle se glisse sous l'épais duvet.
— Tu veux qu'on se lève, maman?
— Non, reste un peu avec moi. Il fait froid dehors. Profitons du moment…
Cécile se tourne vers sa mère.
Couchée de côté, Margot fixe le visage malicieux de sa fille chérie.
— Tu es toute nue, souffle Cécile, après un battement.
— J'ai mis un peu de pipi sur ma nuisette. Je vais faire le linge cet après-midi.
Cécile pince ses lèvres, avant de déclarer:
— Tu as des beaux seins.
— Ils te plaisent, ma chérie?
Cécile opine timidement.
— Je les ai fait faire après ton sevrage. Je t'ai allaitée presque six mois, tu sais... Mais après, mes seins se sont dégonflés. J'avais perdu ma belle poitrine de jeunesse. Du coup, j'ai décidé de me faire faire quelques petites améliorations.
— Ils sont faux?
— C'est pas du plastique, ricane Margot. Juste des implants mammaires sous la peau. Regarde…
Margot écarte le drap pour montrer à sa fille sa magnifique poitrine.
Machinalement, elle caresse le droit.
Elle pince un peu le mamelon comme pour le réveiller.
— Tu veux toucher pour voir comment c'est?
Cécile hésite avant d'avancer une petite main timide.
De la paume, elle appuie contre le sein droit de sa mère.
— Ils sont plus fermes que des seins naturels. Tu sens?
— Oui.
— Je les adore… Même si je dois les refaire tous les sept ans, je ne regrette vraiment pas ma décision.
Cécile retire sa main.
Elle demeure fascinée par les deux globes parfaits.
— Une belle poitrine, c'est très important pour nous les femmes. Je les utilise beaucoup dans mon métier.
— Comment?
— Quand je participe à un salon commercial, je suis en concurrence avec beaucoup d'autres stands. Mon patron ne me loue jamais le meilleur emplacement. Je suis parfois tout au fond d'une allée… Alors, pour me faire remarquer, j'ouvre un peu plus mon chemisier… J'ai une technique, tu sais. Je repère les clients qui m'intéressent ou qui m'attirent. Ils font toujours une ou deux fois le tour des travées avant d'oser s'arrêter. Celui qui est proche, je le fixe… Même s'il me tourne le dos. Je me concentre sur l'arrière de sa nuque. Je t'assure que ça marche… Quand il se tourne pour voir, je gonfle un peu mon torse… Je lui souris. Je t'assure que beaucoup approchent aussitôt. Alors, je lui tends une plaquette informative et je commence mon discours commercial. Tout en m'écoutant, il regarde la photo sur la pochette dans ses mains. Il découvre également la courbe de mes seins. Juste cette partie là, tu vois… Je n'ai pas besoin d'un gros soutien-gorge comme une femme ordinaire. J'utilise juste un balconnet pour le confort. Mes aréoles sont dégagées. Bien placé, il peut tout voir…
— Des hommes te voient, sourit Cécile, un peu troublée.
— Dans l'immobilier, ce sont presque toujours les hommes qui font la première approche. Après, lorsqu'ils sont décidés à acheter, ils viennent au bureau en compagnie de leurs épouses. Le travail est différent.
— Tu… Tu sors avec ces hommes?
La question espiègle de sa fille amuse Margot.
— J'aime les hommes, ma chérie. J'ai besoin d'être avec eux… Celui qui me plaît le mieux, je lui dis que s'il veut… Approfondir le sujet en tête à tête… Il peut me retrouver au bar de mon hôtel à 21 heures. Ils comprennent bien ce que je veux dire par là.
— Tu le vois, alors… Après le travail…
— Je l'attends. Je me suis changée. Je bois un verre. Pile à l'heure, il pointe son nez… Souvent, l'homme ne sait pas trop quoi dire parce qu'il ne fait pas ce genre de rencontre très souvent… Il propose de m'offrir un verre. Je lui dis que j'ai trop envie de lui… Que j'ai pensé à lui toute la journée… Je pose une main sur le haut de sa cuisse et je l'invite à monter dans ma chambre.
Cécile déglutit nerveusement devinant la nature intime de la confession.
Frileuse, Margot couvre ses seins avant de poursuivre.
— En général, je les embrasse dans l'ascenseur… C'est le premier contact fougueux. J'adore être avec un homme que je ne connais pas. Je ne sais rien de sa vie. Parfois, je ne connais même pas encore son prénom. C'est très excitant cette pulsion animale. Il caresse mes seins… Il caresse mes fesses… Il m'embrasse profondément. Tu verras quand tu seras un peu plus grande. Ce premier contact est fulgurant. Tu veux que je te raconte la suite?
— Oui, murmure Cécile.
— Quand on est dans ma chambre, je lui demande de s'asseoir dans le fauteuil. Je me déshabille devant lui sans parler. Tu vois, il y a une technique, là-aussi... Du bas vers le haut.
— Tu retires ta culotte devant lui?
— C'est le petit moment de l'effeuillage qu'il préfère... Je la baisse en le regardant dans les yeux. J'adore voir sa réaction lorsqu'il découvre mon minou.
— Tu n'as pas de poils, en bas… Je t'ai vue.
— Je fais toujours une épilation complète avant un salon parce que j'aime montrer ma fente. C'est très excitant d'être observée pendant que tu termines de te déshabiller.
— Moi, j'ai un peu de poils...
— T'es presque une femme, ma chérie... Tu veux que je continue mon histoire?
— Oui, s'il te plaît.
— Une fois que je suis toute nue, je m'occupe de lui. C'est moi qui le déshabille. Là aussi, je commence par le bas. Chaussures, chaussettes, pantalon, slip… En général, il bande déjà. Tu sais ce que j'entends par là?
— Oui.
— Pour l'hygiène… Parce que c'est important pour mettre en confiance… J'ai toujours des petites serviettes antiseptiques à portée de main. Tout en embrassant sa peau le long de ses cuisses, j'essuie autour du bout de sa verge. Je commence à le sucer…
— Tu le mets dans ta bouche?
— Je préfère commencer par là… Tu vois, les hommes ont d'abord besoin de se vider une première fois avant que ça devienne intéressant. Comprends bien, ma chérie… J'adore tout ça… Je ne peux pas m'en passer. J'aime sucer des hommes. De savoir qu'ils me regardent pendant que je suis à genoux devant eux est une sensation merveilleuse… Je commence déjà à me caresser…
— Qu'est-ce que tu fais?
— Je suis déjà toute mouillée… Je glisse deux doigts de la main droite dans ma chatte. Je gratte doucement contre la paroi supérieure. Comme ça…
Spontanément, Margot écarte le duvet.
Elle exhibe à sa fille son corps parfait.
Tout en écartant légèrement une cuisse, elle présente l'index et le majeur de sa main droite qu'elle glisse entre les lèvres de son intimité.
Surprise par la démonstration, Cécile remonte les mains sous son menton de timidité.
Elle est fascinée par le geste.
Margot cesse la caresse éducative.
Elle remonte le duvet.
— Je me caresse et je suce l'homme jusqu'à ce qu'il éjacule dans ma bouche. Tu vois ce que je veux dire par là? C'est tellement bon… J'avale son sperme. Tu comprends, ma chérie?
Cécile opine.
— Ensuite, c'est à lui de bouger… Je me couche sur le lit. Pendant qu'il termine de se déshabiller, j'attrape une serviette humide. Je la passe sur ma fente en le fixant. C'est pour qu'il voit que je suis bien propre, en bas… Je lui dis que c'est à son tour de me faire du bien. J'adore lorsque les positions sont inversées. C'est lui qui se retrouve à genoux avec la tête entre mes cuisses. Et puis, un homme a besoin d'un moment pour se recharger. Tu sais, c'est très important pour une femme de diriger… Pendant qu'il me lèche, je lui explique ce qu'il doit faire… Où lécher et comment… Quand c'est bon, je lui dis de continuer… Il va le faire jusqu'à ce que j'ai mon orgasme. Parfois, ça prend une dizaine de minutes mais quand ça vient, c'est…
Margot a les yeux qui brillent.
— Tu vois, ma chérie… Après ce moment, l'homme est fou de désir. Il bande à nouveau et il n'a qu'une seule envie… Celle de se planter en moi. À ce stade, rien ne pourrait l'empêcher. Je le tire à moi pour qu'il me baise. Pas la peine de faire du cinéma à ce stade… La meilleure position c'est lorsqu'il est au-dessus. Il m'écrase de son poids. Lorsqu'il enfonce sa queue au plus profond, je suis au paradis. Comme il a déjà vidé une fois ses testicules, il va durer plus longtemps… C'est le moment intense de l'amour parfait. Comme je suis hyper stimulée, je vais jouir une deuxième fois… C'est tellement merveilleux, ma chérie. Et si je devine que c'est un peu rapide avec lui, je me caresse par le devant en même temps. Lui, il se régale de mes seins et de ma bouche… Je n'ai pas peur de l'encourager. Les hommes aiment entendre qu'ils sont les meilleurs. Les plus puissants… Quand il jouit au fond de moi… Que je sens son sperme qui me remplit… Je suis une femme complète… Heureuse comme jamais.
— Après, c'est fini?
— Ça dépend de l'homme… Si je le trouve encore désirable et s'il peut rester un peu plus longtemps, nous restons un moment à bavarder… J'aime surtout les hommes mariés. Ils me parlent de leurs femmes et de leurs enfants. De ce qu'ils font dans la vie… De leurs projets. Tu vois, les hommes aiment parler après l'amour. Tu peux tout apprendre sur eux en posant les bonnes questions. Nous sommes tous pareils… Nous voulons de l'attention. Nous voulons parler de nous-même. La meilleure façon est d'avoir des relations intimes. J'apprends beaucoup et, en même temps, je me fais un bien fou. Tu vois, ma chérie… Si tu aimes la compagnie des hommes… Si tu aimes avoir un sexe planté au fond de toi… Alors, pourquoi se priver? C'est la meilleure façon de propager l'amour sur terre… Parfois, après ce bon moment à parler intimement, l'homme a encore envie. En général, je le laisse assouvir un fantasme… Je lui demande ce qui lui ferait plaisir… Que je me mette sur le ventre? Que je le chevauche? De face? De dos? Parfois, ils ont des drôles d'idées, tu sais…
— Comme quoi?
— Tu verras un jour, ma chérie… Les jeux de l'amour sont plus variés qu'on ne le pense. Et puis, je vais te dire un petit secret… Après… Une fois que le monsieur est parti… Eh bien, souvent… J'ai encore affreusement envie. Tu sais ce que je fais? J'aère la chambre… Je retape le lit. Je me lave un peu. Je m'habille. Je redescends au bar pour voir s'il n'y a pas un nouvel homme en quête d'amour.
— Tu fais ça, quand t'es partie pour le travail… Quand je dors chez mamie?
— Oui, ma chérie… C'est ce qui me permet de vivre avec toi sans avoir besoin d'un homme à la maison.
— Tu ne veux pas te marier?
— Non, jamais… C'est comme ça que ta mamie m'a aussi éduquée… Un peu comme je le fais aujourd'hui avec toi… Une femme est véritablement heureuse et indépendante si elle gagne son propre argent… Si elle gère son foyer, seule… Le plaisir se trouve à l'extérieur… On peut faire comme ça pendant toute sa vie. Regarde ta mamie… T'as bien vu comme elle est en forme… Elle aussi a une vie sexuelle très active. Je vais te dire un grand secret de famille… Le sperme des hommes est excellent pour notre santé. Toi aussi… Plus tu en consommeras, ma chérie… Plus tu seras belle… Tu verras.
Cécile grimace en réfléchissant à tout ça. Pleine de tendresse, Margot regarde sa fille en imaginant tout le bonheur qui l'attend.
— Est-ce qu'il y a un homme qui t'intéresse, ma chérie? Je ne parle pas d'un garçon. Je parle d'un homme adulte que tu croises parfois et qui te fait une forte impression.
— Je…
— Vas-y, tu peux me parler… C'est le moment. Quand deux êtres sont nus dans un lit, ils peuvent tout se raconter.
— Je ne suis pas nue.
— Alors vas-y, si ça peut t'aider...
Cécile n'hésite pas.
Elle se redresse.
Elle retire le haut de son pyjama puis le bas.
Margot admire la finesse de sa fille.
Les petits bouts de ses seins qui commencent à gonfler.
— Tu peux le jeter sur le sol... Je vais le laver aujourd'hui.
Cécile jette les habits avant de revenir sous le duvet.
Sa mère s'approche un peu plus.
Leurs souffles se croisent.
— T'es un peu mouillée entre les jambes après mon histoire?
Cécile glisse une main hésitante pour vérifier.
— Oui.
— Moi aussi… C'est normal lorsqu'on parle d'érotisme. C'est ton corps qui réagit comme il se doit. Alors, dis moi… C'est qui ton amoureux?
Cécile regarde sa mère dans les yeux.
Elle se demande si elle n'a jamais été plus proche d'elle qu'à cet instant.
— C'est…
— C'est qui?
— Monsieur Bazelle, mon prof d'anglais.
— Qu'est-ce qui te plaît chez lui?
— Je ne sais pas.
— Tu aimerais faire l'amour avec lui?
— Oui… Beaucoup, je crois.
— Tu n'aurais pas peur?
— Si, très peur… J'aurais peur de ne pas savoir.
— Tu es au début de ta vie de femme, ma chérie. Nous sommes toutes passées par là. Tu sais, moi… La première fois, j'étais à peine plus âgée que toi. Ta mamie m'a emmenée dans un beau club de vacances… J'avais treize ans. Mamie m'a demandé quel homme me plaisait le mieux parmi les clients de l'hôtel… Après, elle a tout arrangé pour moi. Il était très grand… Très musclé.
— Tu… Tu n'as pas eu mal?
— Je vois ce qui te tracasse… Pfff… C'est rien ça, tu sais… Il suffit de s'en occuper avant. Tu veux que je m'en occupe, maintenant?
— Comment?
— C'est rapide, tu vas voir, et après c'est oublié à jamais… Mets toi sur le dos, ma chérie.
Cécile obéit.
Elle regarde le plafond.
— Maintenant, tu vas fermer les yeux… Vas-y…
Les bras le long du corps, Cécile ferme les yeux.
— Ce matin, tu vas vivre ta première fois... Pas pour de vrai... Mais après, tu ne seras plus une petite fille… Alors, laisse-moi te guider. La seule chose que je te demande, c'est de garder les yeux fermés. Pas question de les ouvrir, d'accord?
Cécile opine.
— Tu vas faire un voyage sensoriel. Laisse-toi mener par la personne en qui tu peux avoir le plus confiance au monde. D'accord?
— D'accord, maman.
— Alors maintenant, imagine que tu es dans le lit de monsieur Bazelle. C'est quoi son prénom?
— Thomas.
— Tu es en compagnie de Thomas… Tu vois son visage? Il est couché avec toi sous la couette. Tu es très attirée par lui, même si tes sentiments sont confus. Tu ne sais pas… Tu peux à peine lui parler. Alors, tu te laisses faire… Il approche doucement une main.
Cécile réagit d'un sourire lorsque la main de sa mère effleure son nombril.
Elle se promène ensuite sur son ventre.
Elle longe ses formes.
Elle s'aventure du bas des cuisses jusque sur ses épaules.
L'adolescente frissonne.
Margot revient pour caresser autour des seins bourgeonnants.
— Tu es calme… Tu respires tranquillement. Tu ne bouges pas. Tu n'as rien à faire. Tu le laisses faire…
La respiration de Cécile accélère.
La surprise du premier contact est passée.
Elle se prend au jeu érotique.
— Thomas approche un peu plus près de toi. Il a envie de t'embrasser… De te couvrir de petits baisers.
Margot pose des petits baisers sensuels sur le visage de sa fille.
Ses joues.
Ses yeux.
Son cou.
Sa bouche.
D'instinct, Cécile ouvre ses lèvres fines pour laisser entrer la langue de sa mère.
Le baiser est doux.
Les langues se caressent lentement.
Elles dansent une ronde magique comme deux sylphides au bord d'un ruisseau enchanté.
Margot se retire de la bouche de sa fille.
— Thomas te caresse le corps. Il approche une main de tes cuisses. Tu le laisses faire…
Cécile serre ses paupières d'anticipation.
Elle réagit d'un tremblement lorsque la main de sa mère remonte entre ses jambes.
Elle écarte un peu.
La lente caresse avance puis s'éloigne.
La main de Margot tourbillonne autour de la zone virginale sans s'approcher.
Les baisers sur le corps reprennent.
Cécile se tortille à présent.
Le corps de l'adolescente est complètement éveillé à la sexualité.
— Les doigts de Thomas approchent… Il a très envie de caresser ta fente.
Cécile ouvre les cuisses un peu plus.
Margot caresse l'ouverture de la vulve en ajoutant une pression modérée sur son mont de Vénus.
Son enfant réagit d'un spasme.
La mère trouve sa fille toute trempée.
Son majeur parcourt la longueur de la fente.
Elle sent les pétales des lèvres qui s'ouvrent en corolle.
— Thomas a très envie de faire l'amour avec toi. Il est nu contre toi… Il a très envie de toi.
Margot enfonce un doigt dans le vagin de sa fille qui se cambre immédiatement.
— Tu sens comme Thomas te fait du bien?
Cécile transpire un peu du front.
Elle bouge la tête de côté.
Elle respire de façon saccadée.
— Thomas sait que tu es très mouillée… Il a très envie de te faire l'amour… Il veut te pénétrer… Il sait que c'est la première fois pour toi alors il va y aller très doucement. Et toi, tu lui ouvres le passage… Tu écartes bien les jambes. Ta vulve est offerte…
De sous son oreiller, Margot attrape le phallus qu'elle garde en permanence.
Un gadget souple, rose vif, capable de vibrer mais qu'elle préfère utiliser éteint.
Elle le coince entre ses propres cuisses pour le chauffer.
Elle revient avec sa main.
— Thomas te caresse plus haut… Il excite ton petit bouton.
Cécile laisse échapper un petit cri de plaisir tandis que Margot applique de la pression autour de son capuchon.
— Thomas se positionne… Tu fermes les yeux très fort. Tu vas le sentir approcher.
Margot approche le godemiché de l'ouverture de sa fille.
Elle place la tête à l'entrée du vestibule.
Margot avance millimètre par millimètre.
Sa fille réagit aussitôt d'un petit cri d'émotion.
Elle souffle intensément.
Margot approche son visage pour l'embrasser.
La bouche de Cécile est avide de la langue de sa mère alors que le phallus s'enfonce doucement dans sa matrice.
Margot devine la fine barrière de l'hymen.
— Thomas t'aime plus que tout au monde… Tu es tellement précieuse pour lui qu'il t'offre tout son amour.
Devant la résistance, Cécile réagit d'une grimace.
— Es-tu prête à le recevoir? Thomas va te pénétrer.
— Oui, murmure Cécile. Je veux...
D'un geste appuyé, Margot enfonce le phallus qui écarte l'hymen de sa fille.
Elle couvre sa bouche d'un baiser profond.
Cécile réagit d'un cri étouffé.
La douleur et le plaisir l'agitent.
Aussitôt, Margot enclenche la vibration de l'engin…
Cécile se cabre furieusement.
Margot cesse de l'embrasser.
Elle colle sa bouche sur une aréole enflée.
Elle la suce comme pour la téter.
Usant d'un va-et-vient lent, Margot masturbe sa fille en prenant soin que le stimulateur clitoridien ne la frotte pas trop longtemps.
Le plaisir enveloppe Cécile.
Les yeux fermés, elle laisse échapper des râles de volupté dans une grimace de désir passionné.
Margot laisse faire l'engin tout en simulant au mieux un lent coït masculin.
— Thomas t'aime très fort... Tu vois sur son visage le plaisir de te pénétrer. Les hommes aiment ça. Ils aiment pénétrer les jeunes filles parce qu'elles sont belles et innocentes. Parce que l'amour est tout neuf… Le plaisir est tellement intense... Rien n'est plus beau au monde que cette douce pénétration qui transporte la petite vierge vers le paradis des femmes.
Cécile vocalise un plaisir nullement simulé.
Margot sent l'orgasme de sa fille approcher.
Elle accélère la vitesse de son va-et-vient.
D'un coup, Cécile se cabre en râlant.
Margot enfonce le phallus au plus loin et le laisse en place.
Le stimulateur clitoridien du godemiché est placé au meilleur endroit, juste au-dessus du capuchon.
Cécile se tord de plaisir puis laisse échapper une supplique:
— Maman, je fais pipi…
— Laisse-toi aller, ma chérie. C'est autre chose que tu ressens… C'est pas du pipi.
Indifférente à l'état de l'appareil, Margot retire le phallus qu'elle replace sous son oreiller.
Elle tourne sa fille sur le côté qui se recroqueville aussitôt.
Serrée contre son dos, Margot enlace son enfant tendrement.
— Ça y est, ma chérie… C'est fait. Félicitations… Tu n'es plus vierge. Tu as fait l'amour avec Thomas… Tu as senti le plaisir d'être une femme. Tout ce plaisir qui habite en nous, il est là pour toi… Ce plaisir, tu vas le sentir plus tard avec des hommes réels et aussi, dans ton petit lit, avec des hommes imaginaires… Cet après-midi, je vais te commander un jouet comme le mien. Tu pourras voyager au pays du fantasme autant que tu voudras. Maintenant que tu sais que c'est bon, et que ça ne te fera plus jamais mal d'être pénétrée, ce n'est pas la peine de te priver. Une fois par jour, au moins…
Margot ferme les yeux à son tour.
Elle pense à des hommes qui s'enfoncent dans son vagin.
Leurs mains sur son corps.
Leurs visages.
Leurs sexes gonflés qui éjaculent au fond d'elle.
Elle a très envie de se caresser mais ce n'est pas le moment.
Aujourd'hui, c'est la journée particulière de sa fille Cécile.
Après une bonne douche chaude et la corvée du linge achevée, elles iront se promener dans le parc enneigé.
Respirer l'air frais pour se changer les idées.
Elles ne parleront plus de ce matin.
Au retour, Margot emmènera Cécile à la pizzeria qu'elle préfère.
Habillées et maquillées un peu sexy, elles se laisseront admirer par le patron, les serveurs et les hommes attablés avec leurs familles.
Deux femmes, confiantes de leurs statuts, qui perpétuent la tradition familiale d'aimer la vie et d'aimer l'amour.