Autour de neuf heures, les enfants préparent les cartables pour le lendemain.
Ils disent bonne nuit.
Ils font une bise à Clara mais juste un salut de la main à Richard.
Clara déblaie la table en déclarant:
— On se lave les dents, le visage, les mains et le reste… Pyjama. Après c'est lecture obligatoire… Les lampes sont éteintes à dix heures. Bonne nuit.
— Bonne nuit, répondent les enfants en chœur.
L'appartement est si petit que, juste en écoutant, Clara est capable de deviner ce qu'ils font.
Elle vérifie que leurs portables sont connectés aux chargeurs.
La règle ordonne qu'en rentrant de l'école, ils les déposent dans le coin du salon.
Ils restent là jusqu'au matin.
Au début, Clara voulait les supprimer.
Des cadeaux de leur père qui payait encore les forfaits.
Les confisquer aurait provoqué trop de tensions.
Un déménagement était déjà assez lourd à gérer.
Assez distrait, Nicolas oublie souvent d'emmener le sien.
Béatrice s'accroche fermement à ce symbole d'appartenance.
Clara se déplace vers la cuisine.
Elle revient avec la bouteille de vin blanc et deux verres ballon.
Elle garde une bouteille au frais pour les visites de son amant.
Elle a souvent des scrupules à boire et à fumer avec lui.
Comme si boire un peu d'alcool était plus répréhensible que ce qu'ils feraient après.
Probablement…
Clara remplit les verres.
Elle retrouve Richard sur le canapé.
Elle est contre lui.
Il passe un bras autour de ses épaules.
Ils trinquent.
Ils boivent.
Clara savoure le délicieux moment de sa compagnie.
Ses paroles à Béatrice reviennent à l'esprit.
Elle avait envie d'en dire plus sur l'asynchronisme de l'amour.
La femme donne l'amour.
L'homme le reçoit.
La femme reçoit le sperme.
L'homme lui donne de la joie.
La formule est faussée par le commerce.
L'homme achète l'amour en offrant un cadeau.
L'homme qui achète la femme et lui donne un statut.
Richard ne lui offre jamais rien.
Pas même un bouquet de fleurs…
Elle apprécie cet équilibre.
Il lui donne son sperme et c'est ce qu'elle veut de plus.
Une pureté relationnelle dans l'amour.
— Tout va bien? demande Clara
— Oui.
Richard n'est jamais prolixe.
Il va à l'essentiel.
Clara n'a pas besoin de savoir ce qu'il fait.
Qui il voit.
Il n'est pas venu pour cela.
Par contre, elle apprécie le moment d'anticipation avant que les enfants soient couchés.
C'est elle qui meuble le temps en déclarant:
— Joëlle veut qu'on passe un week-end tous les quatre… Thierry t'en a parlé?
— Non.
— Elle connaît un hôtel isolé sur la côte. C'est dans un petit manoir… Joëlle conduit. Nous deux, on serait à l'arrière à se tenir la main. Joëlle propose une grande chambre avec deux grands lits. On ferait l'amour dans la même pièce… Je l'ai fait quand j'étais étudiante pendant un séjour linguistique en Angleterre… C'est assez excitant d'entendre le couple voisin.
Richard sourit.
— Je n'ai rien contre mais partir si longtemps, il faudra que je trouve une bonne excuse, précise-t-il.
— Pas envie de dire la vérité à papa et maman? taquine Clara.
— Ils ne comprendraient pas… Je pense qu'ils t'accuseraient d'abus moral. Je ne sais pas si t'as envie d'entendre ça…
— Toujours la faute de la femme… Quoique nous fassions, s'il y a faute, ça retombe sur nos épaules.
— C'est parce que vous incarnez la stabilité et la morale…
— C'est pas juste… Des mythes, tout ça.
— Je sais… Mais, dans ton cas, l'âge joue aussi… Le plus âgé est le responsable. La jeunesse est forcément innocente.
— Ils me pendraient place Saint-Sauveur.
— Ils te brûleraient.
— Ah, la bonne époque des méchouis féminins… Toute cette bonne viande grillée.
— T'aurais peur en Jeanne d'Arc?
— Je ne veux même pas penser à toutes ces femmes faussement accusées… La moralité m'écœure.
— Tout est permis, alors?
— S'il n'y a ni contrainte, ni violence… Oui.
— On y arrive… Un peu de patience. Une société à l'écoute…
— J'ai toujours très peur d'un retour de bâton. C'est déjà tellement arrivé au cours de l'histoire. Les mécontents sont toujours prêts à se draper de la morale pour justifier leurs règlements de compte. Après, c'est trop tard… L'arbitraire devient Loi.
— Profitons alors de notre état de droit… Oublions les dictats.
Richard pose ses lèvres contre les siennes.
Le baiser est profond.
Clara se laisse caresser.
La main de Richard est sur ses seins.
Elle tend l'oreille.
C'est calme du côté des chambres.
La première fois qu'ils ont fait l'amour dans le salon avec les enfants juste à côté, Clara était pleine de remords.
Elle faisait tout pour s'empêcher de gémir.
Pour briser sa retenue, Richard s'était acharné à pincer la pointe de ses seins.
Elle lui en voulait.
En même temps, c'était tellement excitant…
Le lendemain au petit-déjeuner, elle avait presque honte de regarder ses enfants dans les yeux.
Eux se comportaient comme si de rien n'était.
Fatigués après une grosse journée, ils s'étaient probablement endormis rapidement.
Ils avaient le sommeil profond de l'adolescence.
Les réveiller n'était jamais aisé.
La chose devenant plus courante, Clara s'est accoutumée.
Elle ne retient plus ses gémissements de plaisir.
Au contraire…
Ses enfants doivent comprendre que leur mère éprouve de la joie.
Il n'y a pas de honte à faire l'amour.
Pas de honte à en parler…
Trop impatiente, Clara se lève.
Elle se déshabille rapidement.
Richard en fait autant.
Ceci fait, il avance vers elle pour l'aider à terminer.
Il est contre son dos.
Elle porte encore ses collants et son soutien-gorge.
Il glisse une main vers sa vulve.
Il la serre contre lui de son autre bras.
Clara écarte les cuisses.
Quel plaisir que d'être caressée…
Clara jette néanmoins un coup d'œil vers la fenêtre pour s'assurer que les rideaux fins sont tirés.
Les voyeurs d'en face ne verront qu'un jeu d'ombres.
Richard remonte les mains vers ses seins.
Il les glisse sous le tissu qui se replie vers le haut.
Clara défait le soutien-gorge aisément par le devant.
Il tombe au sol.
En perdant du poids, ses seins lui semblent plus proéminents.
Elle trouve cela excitant.
Elle a reçu des commentaires au bureau.
Elle porte depuis des cols roulés fins qui la moulent avantageusement.
Les collègues masculins la regardent sans arrêt.
Est-ce de la provocation?
Oui…
Clara espère qu'ils se masturbent dans les toilettes en pensant à elle.
Clara n'en peut plus d'être caressée.
Elle s'écarte de Richard.
Toujours en collants, elle ouvre le canapé-lit.
Le matelas n'a que le drap du dessous sur l'alèse.
Elle range la couette et les oreillers dans un coffre en bois dans le coin.
Le petit appartement est bien chauffé.
Elle aime se montrer.
Pas la peine de se cacher sous un édredon.
Richard bande depuis qu'il la caresse.
Elle n'en peut plus d'attendre.
Elle s'allonge sur le dos.
Elle retire ses collants pour exposer son pubis épais.
Elle ouvre ses cuisses en grand.
— Viens me baiser, mon amour… J'ai tellement besoin de toi.
Clara l'appelle volontiers, mon amour.
Richard n'utilise jamais ces grands mots.
Il ne parle pas de ses sentiments.
Ce qu'il aime, c'est la vulve de Clara, ouverte et gourmande.
Pas de barrières…
Pas d'artifices.
Clara n'est pas une adolescente timide qui n'ose rien montrer.
Clara est tout le contraire.
Elle offre la facilité de l'amour immédiat.
Richard se plante en elle.
Elle baisse ses cuisses pour qu'il frotte mieux contre son mont de Vénus.
Il applique sa gymnastique sensuelle en broyant la zone érogène du symphyse pubien.
Pour l'exciter un peu plus, Clara ferme un peu ses jambes afin d'ajouter plus de frottements au canal du vagin.
— T'es serrée, commente-t-il, dans l'agitation.
— Tu aimes?
Richard hoche la tête.
Il serre un peu des dents.
Il s'enfonce une dernière fois pour se vider en elle.
Clara aime voir la jouissance de l'adolescent.
Elle ne ferme plus les yeux.
Elle se régale de son beau visage dans l'extase.
Le pouvoir qu'elle a sur lui.
La capacité aphrodisiaque de faire jouir un homme planté au fond d'elle.
Clara écarte de nouveau les cuisses.
Richard retombe sur Clara pour l'enlacer sans se retirer.
Elle masse sa verge de contractions vaginales.
Il bande encore, signe qu'il avait affreusement envie.
A-t-il pensé à elle pendant les cours?
L'idée bandante que, après son sport du mardi soir, il allait baiser une femme de quarante ans.
Une femme qui pourrait être sa mère.
Est-ce qu'il en parle avec ses camarades?
En quels termes?
Il baise une Milf...
Cet acronyme anglais qui veut dire, une mère qu'on aimerait baiser.
Inspire-t-il de la jalousie chez ses amis?
Quelle chance que de baiser une belle salope…
Une nympho surexcitée…
Une chienne en chaleur…
Richard se retire pour la lécher.
Clara remonte les genoux très haut en les tenant de ses avant-bras.
— Lèche-moi le cul, aussi…
Richard l'a déjà fait tout comme elle a léché le sien.
Elle ne l'avait jamais fait avec un homme avant lui.
Se positionner derrière Richard…
Lui lécher l'anus tandis qu'il écarte les fesses des mains et qu'elle le masturbe par devant.
L'amour est varié…
L'amour est compliqué.
Clara a une envie folle ce soir.
Cela fait un moment qu'elle y pense parce qu'elle ne l'a jamais fait de sa vie.
Curieuse, oui…
Excitée, beaucoup.
Clara a envie d'être sodomisée.
Pourquoi?
Pourquoi pas…
Après un orgasme buccal, Clara tire Richard vers elle.
Il remonte à hauteur de sa bouche.
Elle le couvre de baisers.
Il a besoin d'un petit moment pour récupérer ce qui lui laisse le temps de réfléchir à la préparation.
Elle n'en a pas encore parlé.
Clara s'est contentée d'acheter un jouet anal pour s'entraîner.
L'expérience était suffisamment concluante pour avoir envie d'aller plus loin.
Pour se stimuler, lorsque Richard est absent, Clara regarde des petits clips pornographiques sur son iPhone.
En général, elle n'apprécie pas le genre répétitif de la pornographie masculine.
Par contre, il existe des sites éducatifs, dirigés par des femmes, sur des sujets particuliers.
La sodomie lui fait l'effet d'être un club d'initiés.
Dans sa jeunesse, c'était trop tabou pour être abordé.
Pas question…
Depuis, les temps ont changé.
Ce qu'elle a oublié d'acheter, c'est une boîte de préservatifs pour le côté hygiène.
Depuis son déménagement, Clara vit le plus naturellement possible.
Moins de soins corporels accentue les phéromones.
Une femme représente un tout.
Clara ne veut pas se voir en pièces détachées.
Sinon on ne termine jamais.
Il y aura toujours un morceau qui n'ira pas.
Clara veut être prise en complet.
Bourrelets.
Vergetures.
Rides.
Taches.
Poils.
Odeurs corporelles.
Bactéries.
Une femme n'est pas une poupée.
L'image qu'en donne la pornographie industrielle est justement affligeante.
Une femme est tout le contraire…
Sinon, autant baiser avec des robots ou des poupées en latex.
Affreuse tendance où se dirige le XXIème siècle.
— Est-ce que tu as un préservatif? demande Clara spontanément.
— C'est un peu tard, non? ironise Richard.
— Sérieux.
— Euh, oui… J'en ai toujours un ou deux dans la poche.
— Pourquoi faire?
— Tu sais que j'ai une petite amie… Je t'en ai déjà parlé.
— Tu l'aimes?
— Oui.
— Qu'est-ce qui te plaît chez elle?
— Sa candeur… Un peu sa naïveté.
— Chez moi?
— L'inverse… La détermination. L'expérience. La confiance en soi. Pour l'amour, elle ne peut se comparer à toi. Les rapports avec Aglaé sont rarement sulfureux… Elle est très passive, tu sais.
— Il faut que tu lui montres.
— Honnêtement, je pense qu'elle n'est pas prête. De nos jours, certaines filles se jettent dans tout ça un peu trop vite… En réalité, elles n'ont pas la mentalité. Elles ne sont pas préparées. Elles le font par pression sociale. Parce que des copines le font aussi… Elles ne comprennent pas l'amour comme tu le fais.
— Mais toi, oui.
— Non. Je ne suis pas tellement meilleur… J'ai encore besoin d'instruction. C'est ce que je viens chercher chez toi.
Richard quitte le lit.
Il se déplace jusqu'à son blouson resté dans l'entrée.
Il le ramène.
Il fouille la poche intérieure.
Il trouve le préservatif emballé.
— J'ai envie de quelque chose de spécial, confirme Clara.
— J'ai compris… T'as un lubrifiant?
— Tu l'as déjà fait?
— Oui.
— Avec qui?
— Avec Aglaé, justement…
— Tu sodomises une fille de quinze ans? Là du coup, je suis hyper choquée…
— Elle ne veut pas par devant.
— Alors, pourquoi faire quoi que ce soit? La pauvre petite ne sentira que du désagrément. Elle ne peut rien expérimenter de positif… Pourquoi ne pas vous contenter de vous embrasser comme les adolescents d'autrefois?
— Je crois que les images sont trop facilement accessibles. Elles portent à confusion… On ne sait plus très bien ce qui est bien ou pas. Alors, au final, il n'y a plus de schéma…
— Mais, elle ne peut pas avoir de plaisir intense, comme ça… Ce n'est pas naturel.
— Elle le fait pour moi.
— Alors, qu'est-ce qu'elle tire de votre rapport?
— Je pense que le statut social est devenu affreusement important. La peur d'être isolée est plus forte que jamais. S'affirmer... S'identifier. Avoir un petit copain dans mon genre est un atout. En groupe… En soirée…
— J'avais des petits copains à seize ans, je ne les laissais pas me la mettre dans le cul.
— Mais maintenant, t'as envie…
Clara est un peu refroidie.
Elle n'arrive pas à imaginer cette Aglaé qui s'offre ainsi.
Tout pour le mec, rien pour la nana…
Quel monde…
Quelle jeunesse complètement perturbée.
N'y avait-il donc plus de complicité?
D'amour au féminin?
Clara se lève.
Elle a son tube de lubrifiant dans la salle de bain.
Elle va en profiter pour uriner.
Nue, elle avance vers les chambres obscures sur la pointe des pieds.
Elle voit, à la faible lumière au bas de sa porte, que Béatrice n'est pas endormie.
Se caresse-t-elle en les écoutant baiser?
Clara se dépêche de faire ce qu'elle a à faire.
Elle revient avec le nécessaire.
Elle s'est couverte de son négligé de soie.
Richard l'attend avec les mains dans le dos.
Il bande déjà.
— Tu l'as déjà fait? lui demande Richard.
— Non.
— T'es sûre que tu veux essayer?
— Là, maintenant… J'ai perdu l'entrain… Tiens, c'est drôle, dit comme ça… Je ne l'ai même pas fait exprès.
Richard lui sourit.
Clara pose le nécessaire à portée de main.
Un peu frileuse, elle amène la couette et les oreillers.
— J'ai besoin de me réchauffer, un peu… Caresse-moi les seins.
Richard se positionne de côté.
Il lui caresse la poitrine gentiment.
Il garde les doigts sur ses mamelons pour les faire durcir.
Un côté, puis l'autre…
L'effet est rapide.
Clara se laisse entraîner vers la volupté.
L'excitation, si intense en début de soirée, est retombée.
En effet, elle est prise de doutes.
C'est un peu Richard qui l'a intimidé.
Elle comprend à peine cette jeunesse dorée qui déguste si facilement les mets du banquet de la vie.
Voit-il la chance qu'il a?
Alors que partout ailleurs, les êtres vivent dans la frustration de toutes ces choses qu'ils n'auront pas.
Pourquoi ne pas faire du monde un grand buffet à volonté?
Mais alors, c'est laisser la part belle à ceux qui ne le méritent pas.
Les affreux…
Richard descend la main vers sa vulve.
Il la caresse gentiment tout en suçant le sein le plus proche.
Le désir revient vite.
Elle sent sa verge bandée contre sa cuisse.
Elle la touche.
Elle la masturbe.
Elle se voit tout en haut du plongeoir de trois mètres à la piscine.
Il suffit de se boucher le nez et la bouche.
D'avancer.
Sans regarder…
Elle y va.
Clara se tourne brutalement.
Elle plie les genoux sous elle.
Elle garde la tête contre le matelas.
Elle cherche à cambrer un peu les reins.
— Vas-y…
Richard se positionne.
Elle ne le dirige pas.
Elle le laisse faire.
Il la caresse par l'arrière.
Il pose un doigt contre son anus.
Clara cherche à se détendre.
Elle pense qu'il va commencer doucement.
Elle gémit violemment lorsqu'elle sent son sphincter qui s'écarte.
Richard n'a ni enfilé le préservatif ni appliqué de lubrifiant…
L'attaque excite Clara terriblement.
Elle gémit tant de peur que d'excitation.
Il s'enfonce dans son fondement.
Clara bêle.
La sensation est tellement nouvelle…
Rien à voir avec ses essais préliminaires.
Clara laisse échapper un cri qui la terrifie.
Elle tire l'oreiller pour y cacher son visage.
Richard avance.
Il avance sans ménagement.
Le corps de Clara s'enflamme.
Une douleur vive…
Un plaisir intense.
Richard caresse par en-dessous sa vulve de sa main droite.
Il enfonce un doigt dans son vagin.
Le plaisir s'empare de Clara.
La sensation nouvelle…
La brûlure et le frottement l'excitent.
Elle veut qu'il augmente sa cadence.
D'une main, elle cherche par derrière le haut de ses cuisses.
Elle tire sur sa hanche pour l'encourager à s'enfoncer.
Ses cris sont étouffés.
Elle pense à sa fille, encore réveillée…
Entend-elle la jouissance honteuse de sa mère?
La volupté déchirante…
Ça y est, Richard est arrivé au plus profond.
Que va-t-il faire, à présent?
La tenant fermement par les hanches, il entame le va-et-vient.
À Clara de se stimuler, si elle le veut…
Elle déplace sa main.
Elle applique de la pression sur le haut de son capuchon.
Elle pince un mamelon de l'autre.
Pincer fort…
Plus fort encore…
Oui…
La combinaison des actions déclenche une montée de plaisir intense.
Une lame de fond extraordinaire.
Subitement, tout son bassin est en feu.
La sensation dominante est causée par Richard mais la stimulation des trois zones en fait un triangle sensuel.
Les nerfs qui communiquent entre eux pour créer un court-circuit mental.
Clara augmente le mouvement autour de son clitoris.
Elle se masturbe.
Vite...
Vite...
Jouir…
Jouir avant que Richard ne termine.
Elle éloigne sa bouche de l'oreiller.
— Baise-moi le cul… Plus fort. Plus fort dans mon cul…
Clara ne contrôle pas sa voix qui semble autre.
Un ton nouveau dans l'excitation.
Elle sent que Richard se raidit.
Ce passage serré est très stimulant.
Elle n'est pas loin mais elle n'est pas sûre d'y arriver.
Richard, d'un geste spontané, lui claque la fesse de sa main droite.
Il le fait avec une telle force que le son écho dans la pièce.
Clara râle.
— Oui… Encore…
Il recommence plus fort encore.
Le feu des sens est si intense qu'elle en pince son mamelon encore plus violemment.
C'est assez pour déclencher son orgasme qui arrive comme un raz-de-marée.
Un tsunami…
Clara se cambre.
Elle hurle de plaisir tandis que Richard éjacule au plus profond de son cul.
Quelle jouissance phénoménale…
Clara se demande bien pourquoi elle ne l'avait pas fait avant.