De retour chez nous, Julie allume toutes les lampes du salon avant de s’écrouler lourdement sur le canapé.
Je suis dans le même état.
Je m’avachis dans mon grand fauteuil.
Julie m’observe avec un peu d’amusement.
― Ce n’est vraiment pas ce que j’imaginais comme soirée, me souffle-t-elle.
― Tu la trouves comment, à présent, la voisine? Plus vraiment fréquentable…
― Tu sais ce qui m’a le plus gênée? Surtout au début… C’était sa fille. T’as vu comment elle était habillée et maquillée? Si j’avais une fille, je ne la laisserais jamais faire ça, même si ce n’était qu’à la maison.
― Sa mère travaille dans une parfumerie. Tu n’imagines pas la masse d’échantillons gratuits qu’elle doit ramener chez elle. C’est normal que la fille imite la mère.
― Non, c’était autre chose… Elle ne jouait pas. C’était délibéré. C’était un choix.
― Un choix de quoi?
― Je ne sais pas… Il y avait de la séduction dans l’air. On ne fait pas tout ça juste pour s’amuser. Moi, je crois que c’était pour te plaire. Après tout, t’étais le seul homme dans la pièce.
― Moi? La petite? Je ne crois vraiment pas…
― Allons, Louis… Chloé n’arrêtait pas de te regarder. Je veux dire… Quand tu tournais la tête pour étudier le décor, son regard se posait immédiatement sur toi. Et tu vois, le plus bizarre, c’est que… C’est que j’étais vachement jalouse. En fait, en arrivant, c’était l’inverse. J’avais un peu peur que Valérie te fasse du charme, tu sais… Parce qu’elle est seule. Mais, là, pas du tout! C’est la petite, avec ses airs délurés, qui me mettait hors de moi. Quand elle est partie jouer, j’ai un peu respiré mais, ensuite… T’as disparu vraiment longtemps. Je me suis imaginé que…
― Que quoi?
― Que tu étais avec elle, dans sa petite chambre.
― Avec Chloé?
― Oui. J’imaginais comment tu… Tu cherchais son petit trou.
― Tu délires, Julie! Je ne ferais jamais un truc pareil!
― Non? Même si une femme t’attire dans sa chambre?
― Ce n’est pas une femme, voyons! Elle a douze ans.
― Elle ne serait pas la première, tu sais…
― C’est ce que tu penses de moi, Julie? Que j’irais séduire une gamine…
― Non, pas toi! C’est elle qui séduit. C’est elle qui… Qui charme. Qui initie. Puis, qui se laisse faire.
― Eh bien, laisse-moi te dire la vérité, ma chérie… Si j’ai mis autant de temps, c’est que… C’est que je lisais une revue sur les chiottes.
― Une revue?
Dans le mensonge, je pense à la culotte de Chloé au fond de ma poche.
Je suis vraiment un faux-cul.
Qu’est-ce qui m’empêche de tout raconter?
Mais, sur le moment, je me méfie.
Je me doute que c’est un traquenard pour révéler mon jeu pervers.
Et ensuite, une fois qu’elle connaîtra mon attirance pour Chloé, comment va-t-elle réagir?
J’avance en terrain hyper miné.
― Oui, une revue.
― Une revue de quoi?
― Une revue de cul… Valérie avait un vieux numéro d’Union dans sa salle de bain. Je me suis mis à lire les histoires.
― Des histoires de quoi?
― Des couples qui fantasment… Tu sais, le mari qui raconte comment il s’est tapé sa belle-sœur chaudasse. Tu vois le genre… C’est la mère Michelle qui a le feu à sa chatte… C'est le père Lustucru qui lui l'a mise dans le cul.
Je ricane bêtement.
― Tu t’es masturbé?
― On pourrait peut-être parler d’autre chose, non?
― Tu t’es masturbé chez la voisine?
― Dis comme ça, j’avoue que ça fait vraiment nul.
Raconter une demi-vérité est une forme de soulagement.
Mes mensonges en sortent renforcés.
Julie affiche un visage amusé.
― T’es pas gêné!
― Maintenant qu’on en parle, je réalise bien que c’était une connerie… J'ai honte.
M’imaginant en train d’agiter le poireau chez Valérie redonne à Julie de l’entrain.
Encore sous l’influence de la drogue, elle se met à rire plus franchement.
Je ne l’interromps pas.
Je me joins même à ses ricanements.
Elle peut bien se moquer de moi si ça la calme.
Puis, reprenant son sérieux, elle ajoute:
― J’ai une de ces soifs.
― Oui, fumer de l’herbe, ça donne super soif. Tu nous apportes de l’eau?
Légèrement chancelante, Julie se lève du canapé.
Elle fait deux pas vers moi.
Je pense sincèrement qu’elle se dirige vers le coin-cuisine mais elle tombe lourdement à genoux sur le tapis.
― Qu’est-ce que tu fais? je m’affole.
― Je meurs de soif.
Ses mains attaquent ma braguette.
Je n'interviens pas.
Je la laisse tirer sur mon pantalon.
Il tombe au bas de mes pieds.
Quelques secondes après, mon slip suit le même chemin.
Il lui suffit de mettre une main sur ma queue pour que je bande immédiatement.
Julie ouvre ses lèvres.
Elle avale le bout de ma tige encore calottée.
En quinze ans de mariage, ma femme ne m’a encore jamais sucé.
Enfin si, au tout début, lorsqu’elle me caressait au lit, elle approchait ses lèvres pour un rapide baiser.
Mais, ce n’était pas véritablement sucer.
Ensuite, elle remontait vite vers mon ventre ou bien elle se couchait sur le dos.
Après la soirée chez Valérie, c’est carrément une pipe de cinéma.
Julie a mon sexe presque entier au fond de la bouche.
Je me mets à bander avec force surtout lorsque je sens comment, à chaque fois qu'elle remonte, ses lèvres aspirent le bout de ma verge.
Ensuite, elle se met carrément à pomper mon sexe.
Je me penche en avant pour mieux l’observer.
J’aime voir sa bouche qui coulisse le long de ma bite.
De temps en temps, elle s’aide de la main droite pour ensuite enrouler sa langue autour du gland.
Ne pouvant détourner les yeux, je vois qu’elle a remonté sa jupe autour de sa taille.
Sa main gauche, glissée dans sa culotte, excite sa chatte.
Le joint de cannabis me laisse totalement décontracté.
Alors qu'en temps normal, par réflexe, je me serais probablement mis sur la défensive, je trouve du coup qu’une pipe de ma femme, c’est la chose la plus naturelle du monde.
― Oui, c’est ça… Suce… Suce-moi bien, ma grosse salope.
Mes paroles outrées me semblent complètement normales.
Ma grosse salope…
Oui, elle est à moi.
Elle est grosse.
Elle est salope.
J'adore ça.
Ses gros seins.
Son gros cul.
Mais, à ce moment précis, c’est son visage rond qui m’excite.
Ses joues enflées.
Sa bouche épaisse.
Ses lèvres charnues sur ma queue qui bande.
― Suce, ma grosse salope… Suce-moi bien. Je mets ma bite dans ta bouche... Oui, c’est bon… Ah, tu aimes ça, ma salope.
D’un mouvement de tête, Julie acquiesce.
Elle en redemande…
― Vas-y ma grosse salope, suce-moi bien à fond... Vas-y, suce un peu plus vite maintenant.
En fait, j’ai sous-estimé mon endurance.
Je sens mon plaisir monter rapidement.
Je place mes deux mains sur le haut de la tête de Julie pour lui signifier la vitesse que je désire.
Elle se met à accélérer tout en frottant mes couilles de sa main libre.
Je m’approche de la jouissance mais, en même temps, des questions jaillissent dans mon esprit.
Je n’ai jamais juté dans la bouche de ma femme…
Ou de qui que ce soit, d’ailleurs.
Je l’ai vu faire dans des films mais c’était une situation contrôlée.
Dans la plupart des cas, l’actrice se retire au bon moment.
Elle laisse son partenaire éjaculer sur sa poitrine.
Mais, Julie?
Est-elle au courant?
S’attend-elle à…
― Putain, suce… Suce… Ah, que c’est bon!
N’en pouvant plus, je lui tiens la tête au-dessus de ma queue.
Je sens une première éjaculation emplir le bord de sa bouche.
Il n’y a pas de résistance de sa part.
Julie ne s’écarte pas violemment.
Au contraire…
Au deuxième jet, elle aspire ma sève.
Non seulement elle a mon sperme en bouche...
Elle l’avale!
Après quelques spasmes, je n’ai plus rien à cracher.
Julie relève le nez.
Elle a les lèvres humides.
Elle cherche mon regard avant de dire:
― C’est bon… J’avais tellement soif.
Je suis comblé.
Sidéré.
Choqué.
Tout en même temps.
Pas un signe de dégoût de sa part.
Pas un haut le cœur.
Julie a même les yeux qui brillent.
Elle remonte vers moi et m’embrasse profondément.
Sa langue a le goût du sperme, du vin blanc et aussi du cannabis.
Un mélange complètement nouveau pour moi.
J’adore…
― C’est à toi de venir boire, maintenant.
Je ne comprends pas immédiatement…
Julie se lève.
Je pense qu’elle s’éloigne vers notre bar mais elle retourne vers le canapé.
Elle baisse sa jupe.
Elle ôte sa culotte mais conserve ses souliers à talon.
Je suis hypnotisé.
Puis, assise au milieu des grands coussins, elle écarte ses cuisses épaisses pour exposer sa vulve trempée.
Je suis complètement sidéré.
Le message est, on ne peut plus clair.
Je dois lui rendre la pareille.
À moi de la sucer.
Et, je ne vais pas me gêner…
J’ôte chaussures, chaussettes, pantalon et slip.
J’ai chaud alors j’ôte mon pull fin, ma chemise et mon T-shirt.
Tout en me regardant me mettre à poil, Julie approche les mains de sa fente pour se caresser.
Ce qui m’excite le plus, ce sont les chaussures noires à talon qu’elle garde aux pieds.
De savoir qu’elle s’offre à moi comme une pute, je bande derechef.
Une fois nu, je plonge sur elle comme l’ogre affamé sur ses propres filles, offertes par ruse par cet enculé de Petit Poucet.
L’odeur de sa chatte est exquise.
Tirant une langue aussi longue que dans un dessin animé de Tex Avery, je m’attaque au festin de Julie.
Usant de mes doigts, j'écarte ses petites lèvres au maximum.
En dessus, son bouton trésor est tendu comme jamais.
Un clitoris bien gorgé, dressé comme à la parade.
J'y colle mes lèvres et je sens aussitôt les millions de volts qui la parcourent.
Du coup, Julie remonte les pieds sur le côté.
Elle écarte les cuisses plus largement pour me laisser un meilleur accès.
Je sens les sucs intimes qui ruissellent de sa chatte.
Plus je lèche, plus j’aspire, et plus la source jaillit.
― Bouffe-moi la chatte, me lance Julie, d’une voix survoltée. Bouffe ma grosse chatte de salope! Vas-y... Oui, c’est là... Lèche-moi bien du bas vers le haut. Oui, tu bouffes ma chatte... Tu bouffes mon foutre.
Je sens son plaisir augmenter.
Je suis surpris de la rapidité avec laquelle elle se met à jouir.
Elle serre un peu les jambes comme si elle voulait refermer le passage.
Je ne suis pas prêt à lui céder.
Des deux mains, je lui écarte les cuisses avec force si bien qu’elle finit par jouir avec mon visage collé au plus près.
Malgré le rodéo de son orgasme, je reste vaillamment en selle.
Je sens un jaillissement de foutre, à l'instant culminant.
La substance a un goût différent, plus corsé mais plus savoureux.
L’ambroisie des Dieux…
C’est donc ça!
Je me régale pendant que Julie entame une série de gémissements de plaisir.
― Tu me rends folle… Arrête! Arrête!
Je ne peux pas.
Je ne veux pas mettre fin à mon repas.
Parfois, je baisse le menton en remontant les yeux pour voir sur son visage les grimaces de sa jouissance.
Tour à tour, Julie penche la tête vers moi puis la remonte, en la basculant loin en arrière.
Elle me présente alors sa gorge, offerte, telle la brebis au loup affamé.
Je n’ai pas terminé.
Poussant sur ses cuisses et l’obligeant à courber le dos, je découvre le petit trou voisin qui, de la nuée, a reçu la crème.
Je passe au dessert.
― Qu’est-ce que tu fais? s’affole Julie, d’une voix hachée.
Je suis bien trop occupé pour offrir des explications.
Je compte satisfaire l'un de mes fantasmes les plus secrets.
Pour la garder intéressée, j’approche un doigt du capuchon de son clitoris encore en demande de stimulation.
D'une extrême sensibilité, il suffit de masser la zone au-dessus pour lancer un courant électrique à travers tout son corps.
Du coup, je n’hésite plus.
Je darde ma langue dans son anus.
― Oui! Oui! s’exclame Julie, à ma grande surprise. Lèche-moi le cul! Lèche-moi le cul! C’est bon! C’est bon! Lèche le cul de ta grosse salope…
Ses paroles sont un véritable aphrodisiaque.
Je sens que mon sexe est dur comme un pylône d’acier du pont de Normandie.
Il en est presque douloureux.
Sans crier gare, je quitte ma position.
Je prends Julie par les épaules.
Je la bascule le long du canapé.
Une jambe posée sur le dossier, une autre à terre, elle est offerte, prête pour mon assaut final.
― Oui, oui, hurle Julie, en comprenant. Baise-moi!
Couché sur elle, j’enfonce mon sexe dans sa chatte jusqu’à la garde.
Je sais que, après deux éjaculations dans la même soirée, je vais durer mais j’ai tout de même besoin d’aide mentale.
J’y vais de mon livret de cantiques.
― Je te baise ma salope… Je te baise… Je t’ai bouffé le cul et maintenant, je baise ta chatte. Tu aimes être baisée comme une salope…
Julie se prend aussitôt au jeu de mon dialogue ordurier.
Et là, pendant que je la pompe comme un enragé, elle me raconte son passé.
― La première fois que j'ai baisé, tu sais, me dit-elle, sur un ton particulièrement érotique. J’avais à peine douze ans…
Cette première phrase envoie un courant électrique le long de ma colonne vertébrale.
Ce n’est que le préambule.
Entre deux coups de rein, son histoire prend lentement essor, à la manière d'un terrifiant conte de fées.
Afin d'accélérer le rythme, je dois un peu vous la résumer…
Pendant que ses parents sont occupés par la vente de leur quincaillerie, Julie, qui vient d’avoir douze ans, passe des vacances avec sa sœur chez un oncle et sa femme.
L’oncle a un ami, nettement plus âgé, nettement plus costaud et infiniment plus beau.
Rien qu’en le voyant, Julie tombe folle amoureuse.
Lors d’un dimanche de pêche sur les bords d’un étang, tandis que Mireille passe la journée avec sa tante, pendant que l’oncle fait la sieste, l’homme d’âge mûr et la petite fille se parlent.
Il a un charme fou.
Il sait causer aux femmes.
Il sait les rendre spéciales.
Il sait leur dire combien elles sont importantes.
Julie est conquise.
Allongés sur une couverture, ils s'embrassent en amoureux.
Échaudé par la situation, l’homme a mis la main contre sa petite culotte.
Rien de plus.
Juste des longs baisers et un léger frottement sur le coton blanc.
Julie a trouvé l’expérience merveilleuse.
Elle n’a qu’une seule envie, celle de recommencer.
Quelques jours plus tard, lorsqu’il lui demande de le sucer, elle n’hésite pas.
― J’avais juste douze ans, Louis… J’étais toute petite… Il met sa grosse queue d’homme entre mes lèvres… Et je lui suce le gland jusqu’à ce qu’il… qu'il jute dans ma petite bouche.
Julie imite une voix enfantine comme si elle revivait l’instant.
― J’aime le sucer, Louis… J’aime ça! Enfin, le dernier jour des vacances, à la veille du départ, il m'emmène chez lui. Nous sommes tous les deux dans sa petite chambre. Il m’a mise toute nue. Il m’a couchée sur le lit… Après m’avoir caressé longtemps, il approche son sexe d’homme de ma petite fente. Il s’enfonce en moi, très doucement. J’ai un peu mal. Il me caresse les cheveux en disant qu’il m’aime… Puis, il s’enfonce… Il s’enfonce… Il s’enfonce… Enfin, il se met à bouger. Je sens son sexe énorme dans ma petite chatte d’enfant. Je sens un plaisir extraordinaire… Je me mets à gémir. Puis, il accélère pour jouir au fond de moi. Oui! Oui! Oui, c'est ça, Louis! Vas-y! Remplis ma petite chatte de petite fille!
Au même instant, j’explose au fond de Julie.
Je sens les torrents de sperme qui coulent en elle.
Crispée dans un râle de jouissance aiguë, elle aussi atteint le paradis.
Un plaisir intense.
Un plaisir partagé.
Un plaisir unique.
Enfin, je m’écroule sur ma femme.
Je suis complètement lessivé.
Mon esprit travaille encore son histoire.
Je ne sais plus si c’est un fantasme ou la réalité.
Vérité ou inventé?
Mais, vrai ou faux, pourquoi, d'un coup, cette histoire pédophile?
Est-ce à cause de Chloé qui a réveillé des émotions du passé?
Je suis troublé...
Couché sur Julie, je renifle la peau au creux de son cou.
Un parfum d'eau de toilette, de fumée de cannabis, de transpiration et de sexe.
Julie sent l'amour.
Le vrai…
Je roule sur le côté.
Je me mets sur un coude.
Je suis trop curieux pour en rester là.
― Ça c’est vraiment passé, comme ça?
Julie me regarde au plus profond des yeux.
― Oui.
― Mais, cet homme… Il avait quel âge?
― Environ le tien… Quarante et quelques… Je ne l’ai jamais revu. Mireille m’a trahie. Alors, nous ne sommes jamais retournées en vacances chez mon oncle et ma tante. Mais…
― Mais, quoi?
― Je n’ai jamais cessé de l’aimer.