Après un temps qu'elle ne maîtrise pas, Florentine se retrouve, un jour, à ranger la sellerie.
Chaque brosse doit être alignée.
Chaque étrille…
Chaque bandelette...
En fin de journée, Clotilde compte et vérifie que rien ne manque.
Satisfaite de son rangement, Florentine s'éloigne, prête à entamer la tâche suivante.
Pauline lui barre le passage.
Elle ne dit rien.
Elle la fixe de son regard d'acier.
Avec ses bottes noires et sa veste noire…
Ses pantalons de cavalière...
Sa cravache à la main...
Pauline lui rappelle les officiers nazis dans les vieux films de guerre que son père aimait regarder à la télévision.
Son père…
Une colère...
Une douleur au ventre...
Un pincement...
Un malaise...
Florentine a le réflexe de saluer la diane comme il se doit.
— Suis-moi..., lui ordonne Pauline, en claquant des doigts.
Florentine se colle à ses pas.
Elles longent les boxes.
Les chevaux présents sont plus nerveux que d'habitude.
En quittant le bâtiment, la jeune fille cligne des yeux.
La lumière d'été est éblouissante.
Florentine voit un groupe de filles d'écurie et de dianes en bordure de l'enclos.
Pauline s'approche d'elles.
Toutes s'écartent.
Florentine découvre un cheval tout noir.
Un nouvel étalon…
Il est immense.
Il est puissant.
Il est magnifique.
Pour le moment, il tourne en rond de façon désordonnée.
Nerveux, il n'est pas encore habitué à ce nouvel espace.
— Ton premier amant..., informe Pauline, en se tournant vers Florentine.
L'adolescente est figée.
Elle ne sait que dire.
— Il s'appelle Hydrogène..., poursuit Pauline.
Les demoiselles présentes réagissent en entendant ce nom.
Des murmures…
Des chuchotements aux oreilles...
De l'incompréhension...
— Il ne vient pas d'ici…, précise Pauline. Madame l'a fait venir de très, très loin... Il est pour toi, Florentine... Il est à toi… Tu es à lui... Écoute-moi bien… La règle vaut pour nous toutes... Ton destin est maintenant lié à cet étalon... Si tu meurs, il meurt… S'il meurt, tu meurs… Bien compris..? Alors, avise-toi d'en prendre le plus grand soin...
L'arrivée du splendide destrier attire toujours plus de monde.
Les dernières filles d'écurie et les dianes qui ne sont pas de service approchent de l'enclos.
— Oui, mademoiselle..., répond Florentine, timidement.
— Alors, la première chose à faire quand on rencontre son premier amant, c'est de faire sa connaissance... Intimement… Déshabille-toi...
— Quoi..?!
La cravache de Pauline cingle le haut des cuisses de l'adolescente.
— Déshabille-toi..!
Toute tremblante, Florentine retire ses vêtements.
Angeline s'est approchée.
Elle collecte les habits dans ses bras.
— Dépêche-toi..! Y compris la chemise..., tonne Pauline. Hydrogène s'impatiente autant que moi…
Florentine fait de son mieux.
Elle sait que la moindre démonstration de pudeur lui vaudra un coup de cravache.
Elle se dépêche.
Elle se retrouve nue.
Pauline débloque la barrière pour la laisser entrer.
Elle pousse Florentine du pommeau de sa badine.
— Mais…
— Vas-y… Va l'embrasser...
Terrorisée, Florentine fait deux pas dans l'enclos.
L'étalon est tellement démesuré.
Il tourne d'un côté, puis de l'autre.
Elle voit ses lourds sabots.
Son pelage luisant…
Ses muscles saillants...
Florentine ne sait quoi faire.
Elle jette un coup d'œil vers le public.
Les filles sont toutes à la regarder.
Toutes hypnotisées...
Pauline la dirige verbalement...
— Avance vers lui… Ne fais pas de grands mouvements... Laisse-le te découvrir…
Le cheval a senti la présence.
Il change de tempo.
Il approche un peu puis s'éloigne de nouveau.
Florentine se place au centre de l'enclos.
Elle sent la brise sur sa poitrine.
Le petit vent qui chatouille entre ses jambes.
Soudain, le cheval cesse son remue-ménage.
Il regarde l'adolescente fixement.
— Parle-lui..., conseille Pauline. Dis-lui que tu l'aimes... C'est ce qu'on dit à un amant...
Florentine ose à peine ouvrir la bouche.
Enfin, elle lance un timide...
— Bonjour...
Le cheval hennit.
Il secoue la tête.
Curieux de la jeune fille, il approche doucement.
Il est calme.
Il ouvre ses narines.
— Bonjour, Hydrogène..., dit Florentine. C'est ton nom… Hydrogène… Tu es mon cheval... Je t'aime déjà beaucoup...
Le cheval cesse d'avancer.
Il tape du sabot sur le sol.
Il avance de nouveau.
— Viens me dire bonjour… Viens me connaître...
Le cheval avance son cou timidement.
La tête de l'étalon est immense.
Florentine frissonne devant la puissance de l'animal.
Un coup de dents…
Un coup de sabot...
Une ruade...
Elle serait tuée.
Mais non, le cheval hésite.
Il avance son museau, très bas.
Il renifle l'entrejambe de Florentine.
Elle le laisse faire.
Très lentement, elle avance la main.
Il remonte son museau.
Il souffle sur elle.
Florentine pose une main délicate sur le bord de sa tête.
Le cheval accepte la caresse encore timide.
Elle frotte le pelage.
Il ne bouge plus.
Il frappe un peu du sabot.
Sa queue brillante bat l'air.
Il sent.
Il sent la jeune fille.
L'odeur naturelle de Florentine...
Son odeur de fille d'écurie mais aussi son odeur de femme intime...
— Tu es mon amour..., murmure Florentine, prise d'émotions. Il y a tellement longtemps que je t'attends, tu sais... Tu es tout ce que je voulais, au monde... Et, maintenant… Je suis toute à toi...
Les autres filles regardent la scène religieusement.
La première rencontre d'une jeune fille avec sa monture...
Le plus grand moment de la vie d'une cavalière…
Hydrogène se laisse caresser.
La fougue et l'agitation de son arrivée se sont envolées.
Florentine est contre lui.
Ses mains le caressent.
Le cou...
Les flancs…
La croupe...
Elle revient vers le museau.
Elle élève sa frimousse et l'animal vient poser ses lèvres contre les siennes.
Leur premier baiser...
— Je t'aime… Je t'aime..., répète la jeune fille, en fermant les yeux.
— C'est bien, Florentine..., encourage Pauline. Maintenant, amène le vers le marchepied pour le monter...
Nouveaux murmures des spectatrices…
Florentine voit le petit marchepied, placé en bordure de l'enclos.
Tout en gardant une main contre le flanc de l'étalon, elle tente de le diriger.
— Viens… Laisse-toi guider, mon amour...
Florentine fait preuve d'un sang froid qu'elle ne pensait pas posséder.
Elle garde ses mains contre l'animal.
Elle le dirige.
La première fois, il ne comprend pas.
Il fait trois pas en arrière.
Florentine tend les mains comme si elle voulait l'enlacer.
Hydrogène revient doucement.
Il colle son museau entre les cuisses de Florentine.
Pour la première fois, il la lèche…
La jeune fille ressent un frisson inégalé.
Elle serre la tête de la bête.
— Viens, mon amour… Je veux grimper sur ton dos... C'est important pour moi... Elles me regardent toutes, là-bas... Je ne suis encore jamais montée sur un cheval, tu sais... Je suis vierge… Rien que pour toi...
Le cheval secoue la tête comme s'il comprenait chaque mot.
— Viens… Tu es trop grand... J'ai besoin des marches, là-bas…
De loin, Pauline fronce des sourcils, étonnée par la complicité spontanée.
Ce n'est pas ce qu'elle espérait.
Toutes voient Florentine qui parvient, simplement en le touchant, sans bride et sans longe, à positionner l'étalon.
La jeune fille prend son temps.
Elle grimpe les marches.
Elle réalise combien l'étalon est élevé.
Et large…
Il va falloir qu'elle écarte les cuisses loin.
— Merci, mon amour… Merci...
Florentine agrippe la crinière.
Elle passe une jambe sur son dos.
Surpris, l'étalon bouge un peu…
Elle se retrouve, en travers, couchée sur le ventre.
Murmures dans l'assemblée…
Florentine n'a rien pour s'agripper.
Elle glisse du pelage.
Elle tombe contre le sol mou.
Elle est allongée sur le dos.
Elle a le souffle coupé.
Le cheval a fait un écart mais, tête baissée, il revient vers elle.
Il pose son museau sur son visage.
Il pose son museau entre ses jambes.
— Recommence..., ordonne Pauline.
Florentine se redresse.
— Ce n'est rien, mon amour… Je m'y suis mal prise... On va réussir, cette fois...
Une fois debout, Florentine caresse Hydrogène.
La peur du début est loin.
Une complicité s'installe.
Florentine se sent capable.
Elle croit en elle-même.
Peut-être, parce qu'elle est nue.
Peut-être, parce qu'elle est dans sa nature.
Doucement, elle positionne l'animal qui semble mieux la comprendre.
Elle grimpe les trois marches.
Elle s'accroche fermement à la crinière.
Sur la pointe d'un pied, elle glisse sa jambe en travers de son dos.
Elle est mieux placée.
Proche du pommeau, elle sent ses cuisses glisser dans l'espace.
Toujours le crin en main, elle se redresse doucement.
— Merci, mon amour… Merci de m'aider... Je t'aime… Je t'aime tellement... Nous sommes mariés, à présent… Mariés pour toujours... C'est le plus beau jour de ma vie...
Florentine essuie une larme d'émoi.
Sentant que sa cavalière est en place, l'étalon fait quelques pas de côté pour s'éloigner du marchepied.
Florentine trouve son équilibre.
Elle tient bon.
En haut du destrier, elle les domine toutes.
Elle voit les autres filles qui la regardent d'en bas.
L'émotion l'agite.
Sa frêle figure d'adolescente...
Si dominante...
Sa poitrine aux pointes tendues...
C'est entre ses jambes que la sensation est la plus intense.
Lorsqu'elle se penche vers la crinière, sa vulve frotte contre l'animal.
Elle sent son odeur sauvage.
Elle donne un léger coup de ses talons.
Hydrogène avance au pas.
Il tourne dans l'enclos.
Une fois à droite…
Une fois à gauche...
Puis, sans prévenir, il se lance dans un trot léger.
Florentine fait tout son possible pour ne pas tomber.
Les filles d'écurie et les dianes l'applaudissent.
Des cris d'encouragement...
— Bravo, Florentine..., déclare Pauline. Il est clairement à toi... Maintenant, descends pour lui faire un petit plaisir...
— Non..! s'insurge Cécile, une diane rouge. Elle n'est pas prête, Pauline... Pas question..!
— C'est un ordre de madame…
— T'es complètement folle..! Si elle se fait écraser…
— Ce sera ma responsabilité... J'ai mes ordres...
Pauline ouvre la barrière.
Elle entre dans l'enclos mais n'avance pas vers la cavalière.
— Florentine… Arrête ton étalon et descends... Sans le marchepied… Tu t'accroches à sa crinière, tu passes une jambe par devant et tu te laisses glisser.
Toutes les spectatrices sont ébahies.
Le silence revient.
Ce qu'elles anticipent est clairement exceptionnel.
Florentine parvient à ralentir l'étalon noir.
Au centre de l'enclos, elle s'accroche fermement à la crinière.
Elle se penche en avant pour lui parler...
— Je vais descendre, mon amour... Ne bouge pas… Je ne veux pas tomber...
Le cheval remonte le nez.
Il est parfaitement immobile.
Florentine en profite pour faire comme elle l'entend.
Elle bascule.
Elle se laisse glisser le long de la puissante jambe avant gauche.
Elle retombe sur ses pieds.
— Maintenant, tout en gardant une main contre son flanc, tu fais le tour..., ordonne Pauline, avec ses poings sur ses hanches.
Passer derrière un cheval inconnu est toujours un moment d'inquiétude.
Un coup de sabot pourrait la tuer.
Pas question d'effrayer l'animal...
Florentine vient lui parler.
— Mon amour, je vais passer derrière toi... Tu sais que je t'aime plus que tout au monde... Que je suis à toi… Tu ne me feras pas de mal... Je t'aime… Je t'aime tellement...
Florentine pose des baisers sur le museau de l'animal qui hennit doucement.
Elle le caresse tout du long de son avancée.
La jambe avant…
Le flanc rebondi...
La patte arrière…
Elle arrive à la queue qu'elle caresse doucement.
Le cœur de Florentine bat très fort mais elle a confiance dans l'animal.
Ils se connaissent maintenant.
Ils savent qu'ils sont faits l'un pour l'autre.
Florentine fait le tour de l'animal qui demeure parfaitement immobile.
— Mets-toi à genoux..., ordonne Pauline, plus sévère que jamais.
Toutes les spectatrices retiennent leurs souffles.
Clotilde croise les bras.
Angeline se mord la lèvre.
Florentine obéit.
Elle pense comprendre…
Tout en gardant ses mains contre le flanc de l'étalon, Florentine s'agenouille sous l'animal.
Elle n'a jamais vu un cheval sous cet angle.
La puissance est encore plus surprenante.
La force…
La taille...
L'odeur...
D'instinct, elle caresse sous son ventre.
Le cheval agite la tête mais ne bouge pas d'un sabot.
Mécaniquement, son membre, qui était jusque-là rangé dans son fourreau, s'allonge.
Les spectatrices sont interloquées.
Angeline est bouleversée par ce qu'elle voit.
Florentine caresse le ventre de l'animal.
Elle fixe la verge immense de la bête qui se tend.
— Oui, mon amour… Laisse-moi te toucher... Je n'ai pas peur… Laisse-moi te faire du bien...
Florentine avance imperceptiblement si bien qu'elle est à portée de main de la verge noire démesurée.
L'animal est anxieux.
Il sait que la jeune fille est sous lui.
Il ne va pas bouger.
— Arrête, Pauline… Ça suffit..! implore Cécile.
— Laisse-moi faire… Elle y est presque..., répond Pauline, sans tourner la tête.
Pour la première fois, la main de Florentine effleure le membre tendu.
L'étalon fait un léger écart mais revient aussitôt.
Florentine a les deux mains sur la verge de l'animal.
L'étalon hennit fortement en levant la tête aux cieux.
Lentement, Florentine le caresse.
Et là, évènement incroyable...
L'étalon se laisse caresser.
— Je t'aime, mon amour… Je t'aime..., répète l'adolescente.
La verge est aussi longue qu'elle peut l'être.
Florentine baise l'extrémité sensible, très doucement.
Elle se sent parcourue d'une langueur inconnue.
Sa tête est pleine d'images lubriques.
Des chiens qui bandent sur des femmes…
Une ronde de petites filles nues…
Une nonne qui fouette jusqu'au sang.
Florentine tire la langue.
Elle ouvre la bouche en grand.
Le gland de l'animal est trop épais pour entrer.
Trop sensible…
Trop vaillant...
Mais, les caresses le long de la tige du cheval sont assez pour, de la façon la plus spectaculaire que l'on puisse imaginer, le faire éjaculer.
Florentine reçoit au fond de la gorge, quantité de la giclée animale.