— Retire tes bottes…
Pauline use du tire-botte fixé au sol.
Florentine en fait autant.
En bas, patinant sur le beau parquet en chêne, elles dansent une valse d'embrassades coquines.
Pauline commence à déshabiller Florentine qui se laisse faire.
— Bon sang, tu pues la crotte de bourrin à plein nez... J'ai presque oublié comment c'était, là-bas…
Les habits tombent en paquet.
Très vite, Florentine est en chemise.
Pauline la soulève lentement pour admirer le corps de sa nouvelle compagne.
Elle jette l'habit dans un coin.
Florentine est nue.
— Que tu es fine… Ton con est tellement mignon... Tes seins sont à croquer... Tu es un vrai mystère… Tu n'es pas des nôtres et pourtant tu es la plus attirante de toutes... Je ne sais pas… C'est peut-être parce que tu es le pur produit de la nature... Une créature du hasard…
Pauline pousse Florentine d'une main forte.
Elle bascule sur le grand lit, en lâchant un petit cri.
Pauline s'empare d'un atomiseur.
Elle parfume sa petite amie d'un nuage capiteux.
— C'est déjà mieux... Une hécate me l'a donné après une soirée Nuit à Moscou... Toutes les petites princesses devaient sentir bon... Bien, alors... Regarde-moi, maintenant… Regarde comment on m'a fabriquée...
Florentine, qui reniflait ses doigts, lève le nez pour admirer Pauline se déshabiller.
La jeune femme prend son temps.
Un valet de nuit, en bois brun, reçoit les habits au fur et à mesure.
La veste noire...
Le pantalon de cheval blanc...
La cravate...
Le chemisier blanc...
Florentine est surprise de découvrir que les dianes ont droit à des sous-vêtements.
Culotte et soutien-gorge blancs ornés de petits nœuds noirs...
Pauline est superbe.
La jeune femme de vingt ans a un corps parfait.
Pas une marque...
Pas un défaut...
Elle défait son soutien-gorge pour révéler une poitrine idéale.
Elle ôte sa culotte pour exposer un pubis de poils noirs épais.
Pauline y passe les doigts pour les recoiffer.
Vêtue seulement de ses bas blancs, noués aux cuisses par de petits nœuds noirs, Pauline s'approche du lit.
Elle tire Florentine à elle.
Debout, elles s'embrassent encore un long moment.
Elles se caressent.
Elles s'excitent.
Pauline relâche enfin le corps adolescent afin de tirer le couvre-lit.
Elle défait les draps blancs.
Elle déroule ses bas et les ordonne soigneusement avec le reste de ses vêtements.
— Je fais d'abord ta petite toilette, après ce sera à toi..., informe Pauline. Tu sais, je mouille pour toi depuis que je t'ai vue… La première fois, c'est quand madame t'a déposée, après la clinique... Je suis toujours prévenue d'une nouvelle arrivée... Lorsqu'elle t'a livrée à Clotilde, tu étais tellement consternée... Tellement déboussolée… J'avais envie de te ravager… De te cravacher à mort, dès le premier instant...
Elle tire Florentine au milieu du lit.
Elle dévore la jeune fille qui se laisse lécher.
Pauline commence par le cou.
Elle remonte la langue derrière les oreilles.
Ensuite, elle s'occupe des aisselles.
Florentine n'a que quelques poils fins sous les bras.
Viennent ensuite les seins.
Le nombril…
Pauline soulève les jambes de Florentine pour accéder à son cul comme à son con.
Une longue léchée experte d'orpheline.
Pour l'adolescente, le plaisir est intense.
Pauline n'est pas une fille comme Angeline, elle est déjà femme.
Plus de force...
Plus d'intention…
Plus d'expérience...
Pauline a des mouvements de langue inédits.
Florentine se met à foutre, en moitié moins de temps.
— À ton tour, maintenant… Montre-moi si Angeline t'a bien instruite.
Florentine hésite.
Le visage de Pauline est à la fois beau et menaçant.
Ses yeux gris sont intenses.
Pauline lui pince le bout d'un sein pour la faire crier.
— Allons… Ne te fais pas prier...
Florentine se lance.
Elle applique sa langue à toiletter Pauline comme elle l'a fait des dizaines de fois avec Angeline.
La jeune femme l'aide à trouver des espaces nouveaux.
Par exemple, sous le pli des seins plus volumineux que ceux de son ancienne amie.
Plus bas, l'espace au-dessus du talon...
Une diane veut être plus propre qu'une vulgaire fille d'écurie.
La zone des pieds semble particulièrement exciter Pauline.
Elle aime se faire sucer les orteils, un à un.
Enfin, Florentine termine par la toilette intime de sa nouvelle petite amie.
Pauline s'aide de la main.
Elle caresse son capuchon, pour foutre un peu plus vite.
Florentine a le nez dans la toison épaisse.
Pauline a des petites lèvres qui jaillissent délicieusement de son con.
Pour l'adolescente, la sensation est nouvelle mais extrêmement plaisante.
Elle aime mouiller de salive la vulve qui se couvre de foutre.
— C'est un début..., commente Pauline, après un moment. En y passant plus de temps, tu finiras par mieux faire...
Elles se serrent l'une contre l'autre pour s'embrasser.
Pauline promène ses mains sur la taille fine de l'adolescente.
— Tu commences à prendre forme… Tu seras bientôt une petite femme... Que tu es amour, ma chérie...
Les baisers de Pauline sont ardents.
Ils sont profonds.
Ils sont constants.
Florentine n'a jamais rien expérimenté de semblable.
La nuit est tombée.
La température aussi.
Pauline tire le drap.
Elles respirent, nez à nez, bouche à bouche, dans une intimité parfaite.
Florentine tourne un peu son visage pour observer la chambre.
Pauline possède une étagère avec des livres.
Un miroir de plein pied…
— Tu as beaucoup de choses à toi...
— Nous ne possédons jamais rien... Cette chambre a été utilisée par des dizaines de dianes avant moi. Linge... Habits… Meubles... Rien n'est à nous... Tout appartient à madame. Nous lui appartenons, nous aussi…
— Pourquoi..?
— Pourquoi pas..? C'est mieux que d'être à l'extérieur, en tous cas...
— Tu sors, parfois..?
— Je fais parfois le chauffeur jusqu'à l'aéroport... Je trouve le monde d'où tu viens… Le monde derrière nos murs, tellement laid… Alors qu'ici, tout est beau... Le cadre... Les femmes... Toi… Comment pourrais-je te trouver dans cet océan de visages hideux..? Ici, nous vivons sur une île… Un grand mur nous protège des affreux... Comment alors ne pas être reconnaissante..? On a tout ce qu'on pourrait désirer… Et, le plus important au monde… C'est ton temple d'amour...
Pauline frotte gentiment le con de Florentine.
Elle y enfonce un doigt.
Puis, un deuxième, plus profondément...
Florentine réagit en se redressant sur ses coudes.
— J'ai hâte de m'enfoncer dans ton con…
— Tu as le droit..?
— Les dianes ne manquent de rien... J'ai mon harnais...
Florentine s'affole.
— Mais…
— Ne t'en fais pas, ce ne sera pas comme la première fois... Tu n'es plus vierge… Nous y sommes toutes passées...
— Avec madame..?
— Non… Pour une orpheline, il faut que ce soit un homme... Un vrai...
Florentine est troublée par l'information qu'elle n'assimile pas.
— En parler, éveille mon stupre… J'aimerais bien que tu m'encules maintenant, Florentine.
— Comment..?
Pauline saute du lit.
Elle ouvre le premier tiroir de la commode.
Elle revient avec une ceinture harnais, équipée d'un godemiché.
Florentine frémit en voyant l'objet.
Une nuit d'orage…
La mère supérieure d'un couvent qui expose sa vulve affreuse.
Une paire de lunettes posée sur un banc…
— Mets-toi debout, je vais te le mettre... C'est l'inversion des rôles qui m'excite…
Florentine se laisse faire.
Pauline s'applique à fixer l'harnachement.
L'adolescente est troublée par l'apanage masculin.
La verge d'ivoire qui pointe sans jamais faiblir.
— Mais, avant que tu m'encules… J'ai besoin que tu me fouettes le cul... Regarde dans le coin, j'ai mon chat...
— Ton chat..?
— Là… Va le chercher...
Florentine se déplace vers le chat à neuf queues de cuir noir.
Le mouvement de la verge l'amuse.
Pauline se place en bordure du lit.
Elle a les pieds au sol.
Le ventre à même le matelas…
— Vas-y, Florentine… Fouette-moi, bien fort... Jusqu'à ce que je saigne...
— Je…
— N'hésite pas..!
Florentine lance son bras une première fois.
— Plus fort..!
Florentine donne plus de mouvement.
— Plus fort, catin… Ou, je vais te corriger pour te montrer...
Florentine y va de toutes ses forces.
Cette fois-ci, Pauline sent l'effet.
Elle laisse échapper un râle.
Ses mains se crispent sur les draps.
— Recommence… Comme ça… Ne t'arrête pas..! Fouette-moi le cul..!
Prenant un peu plus de plaisir à chaque fois, Florentine fouette sans ménagements.
Elle relâche ses inhibitions.
Il y va de toutes ses forces.
Pauline commence à se tortiller.
Les coups pleuvent sur les belles fesses de la diane.
La jeune femme commence à apprécier.
Quelques striures commencent à saigner.
— Oui… Corrige-moi bien... Je suis ta catin… Bientôt, tu vas m'enculer...
Pauline déplace sa main droite vers sa vulve.
Elle frotte son bouton sans ménagement.
Chaque coup porté par Florentine augmente son plaisir.
Un crescendo de cris de plus en plus rauques, de plus en plus sauvages...
Florentine en devient elle-même excitée.
Elle vise délibérément le cul meurtri.
Son bras commence à fatiguer mais elle ne veut pas arrêter.
Les cris de Pauline l'enflamment.
La souffrance comme source de plaisir…
La cruauté comme force de l'excitant...
— Vas-y… C'est le moment… Encule-moi..!
Florentine laisse tomber le fouet.
Pauline écarte ses fesses, indifférente à la douleur de ses mains sur les plaies ouvertes.
Florentine approche le dard de son godemiché.
— Encule-moi, vite… Encule-moi, fort..! Avant que mon plaisir ne retombe…
Florentine avance les hanches.
Le gland de la verge passe le sphincter.
Pauline de sa main libre pousse les fesses de Florentine en avant.
— Oui… Vas-y, ma chérie… Encule-moi… Fais-moi mal..!
Florentine fait de son mieux.
Elle pousse plus loin, arrachant un cri animal de la gorge de Pauline.
Elle entame un va-et-vient tandis que l'objet est loin dans son fondement.
— Comme ça, oui… Jusqu'à ce que je…
Pauline écarte ses cuisses.
Elle serre son cul.
— Foutre… Foutre que c'est bon d'avoir une fille qui m'encule… Oui, je…
Pauline cesse de parler.
Elle serre des poings.
Son plaisir atteint son paroxysme.
Elle lâche un râle profond.
Elle culmine dans l'extase.
Puis...
Sans crier gare, elle se libère d'un coup.
D'une main, elle repousse Florentine violemment qui tombe presque à terre.
Pauline se retourne vers elle, pleine de rage.
Elle gifle Florentine.
Elle lui tire les cheveux.
Elle frappe son épaule du poing.
Elle lui enlève le harnais.
Elle la tourne.
Elle la gifle encore.
Elle la pousse contre le lit.
Elle lui fesse le cul de la main.
Florentine crie de douleur et d'incompréhension, après chaque coup porté.
Pauline écarte les jambes de la jeune fille contre le lit.
Florentine est là où était sa maîtresse, il y a un instant…
Endiablée, Pauline s'empare du fouet.
Elle le lance de toutes ses forces contre le cul innocent de l'adolescente.
Florentine hurle de douleur.
Elle n'a jamais ressenti pareille force.
Elle ferme les yeux.
Un éclair...
Le tonnerre…
Une cave sombre...
Où est-elle..?
Qui est-elle..?
Elle ne sait plus.
Elle n'est plus que douleur absolue.