Les mains de Jacqueline se promènent autour du sexe de l'adolescente.
La pression n'est pas trop forte.
Enflammé par un baiser amoureux et des attouchements sensuels, le corps de Flavie réagit.
Elle ondule au rythme de la caresse.
Un doigt glisse le long de sa fente humide.
Jacqueline a très envie de goûter à ce con adolescent.
Elle arrache sa bouche des lèvres de Flavie.
Elle poursuit le long du corps.
Le cou...
Les seins...
Les aisselles...
Le nombril...
L'intérieur des cuisses...
Jacqueline renifle.
Flavie sent bon.
Une odeur discrète et naturelle...
La tête contre l'oreiller moelleux, la jeune fille ferme les yeux.
Elle garde les bras le long de son corps.
Elle serre de ses mains le drap blanc froissé.
Jacqueline est arrivée.
Elle écarte doucement les cuisses de Flavie.
De deux doigts, elle sépare les petites lèvres pour révéler l'entrée.
Elle sait si prendre.
Elle lèche du bas vers le haut, d'une longue langue de chat.
Encore et encore…
Toujours le même rythme...
Toujours la même pression...
— Mon amour, tu vas foutre sur ma langue… Que ton petit con est délicieux... Je suis enivrée de désir...
Jacqueline ne bouge pas la langue, c'est sa tête entière qui monte, puis redescend, puis recommence.
Chaque remontée est une nouvelle traînée de plaisir.
Chaque mouvement arrache un soupir à Flavie.
L'adolescente ne peut pas résister.
La technique est irréprochable.
Jacqueline entame la seconde phase.
Elle approche du capuchon du petit clitoris.
Cette fois-ci, sa langue, sans trop de pression, tourne autour de ce dernier.
Il n'est pas question de le toucher mais bien d'encercler cette puissante zone érogène.
— Mon petit chaton, que tu es délicieuse... J'ai bien fait de te sauver... Tu as besoin de cet amour…
Jacqueline sait que le premier orgasme va prendre du temps.
Flavie n'a pas d'expérience.
Elle ne vit pas le libertinage au quotidien.
Elle ne sait pas garder ses sens perpétuellement éveillés.
Jacqueline pense à la société absurde qui refuse à l'enfance son droit à la sexualité.
Qui force les zones charnelles à se retrancher.
S'il est vrai que les filles, de nos jours, se caressent plus jeunes, c'est loin d'être assez.
Elles sont trop confuses devant les mystères de leur propre sexualité.
Elles sont ignorantes de la nature.
Elles ont honte du plaisir qu'elles se donnent.
...
Flavie sent la vague monter.
Ce que lui procure Jacqueline, elle ne l'a jamais expérimenté.
Si, dans son lit, elle a cajolé son con, timidement, par curiosité.
Si, par défi, sa copine de classe a frotté sa vulve par-dessus sa petite culotte.
C'était sans grand résultat.
La honte venait toujours tout gâcher.
La science libertine de Jacqueline va tout changer.
— Vas-y, mon petit amour… Tu n'es plus loin... Tu vas foutre dans ma bouche... Je veux aspirer ton miel... Me régaler de tes sucs intimes...
Le corps de Flavie s'enflamme.
Le premier orgasme de sa vie.
L'expérience est une conquête.
Un plaisir intense transperce son corps entier.
— Oui, coule, ma petite chérie… Coule dans ma bouche... Laisse ton foutre m'inonder...
Folle d'excitation, Jacqueline recommence sa longue léchée.
Elle aspire la première cuvée.
Le con de Flavie ruisselle dans sa bouche affamée.
Pas question de s'arrêter...
Elle doit démontrer à Flavie la puissance impériale du plaisir féminin.
C'est seulement après cette initiation que le libertinage pourra commencer.
— C'est bon… C'est si bon..., répond Flavie, malgré elle.
— Ce n'est pas terminé, ma petite chérie... Ce n'était que le premier jet… Je veux que tu foutes, dans ma bouche, une seconde fois...
...
Jacqueline reprend la gymnastique, à l'identique.
Sans jamais effleurer le clitoris...
Sans jamais appliquer trop de pression...
D'abord le léchage de la fente, ensuite une rotation de la langue autour du capuchon...
Elle fait jouir Flavie une deuxième fois.
Cette fois-ci, en un tiers moins de temps...
Le feu d'artifice a commencé.
— Mon petit amour, ton foutre est tellement délicieux... J'en suis droguée… J'en veux plus encore...
Sans se fatiguer, Jacqueline recommence une nouvelle fois.
Flavie est transportée par ce plaisir inimaginable.
Chaque veine est gonflée de sang frais.
Chaque nerf est électrifié.
Flavie jouit à nouveau.
Encore un peu plus vite…
Encore un peu plus fort...
À ce niveau de la pyramide orgasmique, commence la sarabande de la jouissance animale.
Jacqueline doit user d'un peu de force pour garder les hanches de Flavie contre le matelas.
L'adolescente transpire de tout son corps.
Elle est moite de plaisir.
— Oui, ma chérie… Encore du foutre... J'en veux plus… Encore plus... Tu sens comme je te lèche bien… Je te nettoie comme une maman qui s'occupe de son petit chat... Une mère adorée... Qui sait, ce qui te fait du bien...
...
Les orgasmes se succèdent.
Jacqueline les compte.
Elle veut aller jusqu'à quatre.
Le nombre magique pour s'introduire dans le temple féminin...
Pour accéder au premier degré de la sublimation...
L'empire sensuel existe.
Il est réservé aux femmes.
Celles qui l'atteignent n'oublient jamais l'expérience.
Le pouvoir qu'il représente est immense.
Une fois initiée, la femme a l'assurance de le retrouver, à volonté.
Pour Jacqueline, aujourd'hui, c'est le premier dressage d'une jeune pouliche sauvage à qui elle ouvre le manège de l'amour féminin.
La fougue des sens à canaliser...
Allumer le feu interne du phénix qu'il faudra constamment nourrir pour que, durant toute la vie, il ne redevienne jamais froid.
...
Au quatrième orgasme, Flavie crie son plaisir du fond de son esprit.
Il ne s'agit plus de la zone érogène de son clitoris profond.
Il s'agit de son être entier.
De la plante des pieds jusqu'au sommet de son crâne, elle est plaisir.
Un orgasme existentiel qui transforme son être.
Une métamorphose...
Jacqueline remonte vers Flavie.
Elle a le bas du visage trempé.
La bouche pleine de la saveur de l'adolescente...
Elle veut partager.
Elle écarte de sa langue les lèvres de la jeune fille.
Elle avance sa langue afin que les sucs intimes se mélangent à la salive.
Un long baiser de communion...
Jacqueline éloigne son visage.
Les yeux de Flavie sont presque révulsés.
Elle est toute à son plaisir.
Des vagues et des vagues qui la traversent, tandis que Jacqueline la ramène sur terre en la couvrant de mille baisers.
...
Quelques minutes après, Flavie serre les jambes.
— Jacqueline… J'ai trop envie de faire pipi...
— Attends, j'ai ce qu'il faut...
— Je peux utiliser les toilettes.
— Surtout pas..! Lorsque nous sommes occupées au lit, à foutre comme des reines de Thèbes, il ne faut jamais le quitter...
Jacqueline se penche sur sa gauche.
Elle ouvre la petite porte du meuble de chevet.
Elle en sort un pot de chambre ancien, en porcelaine blanche et bleue.
— Mets-toi à genoux sur le lit, en écartant les cuisses...
Jacqueline la guide de la main.
Flavie obéit.
La femme positionne le pot de chambre devant l'adolescente.
— Écarte un peu les lèvres, pour bien viser...
Flavie, de sa main droite, éloigne les petites lèvres de son con.
Jacqueline la regarde faire.
— Vas-y ma chérie, pisse dans le pot... Il est là, pour ça… J'y pisserai après, moi aussi...
Flavie hésite.
Elle se met à rougir.
Elle lève le nez au plafond puis regarde le fond du pot.
Un œil y est dessiné.
Elle sourit.
Un premier jet timide...
Ensuite, la fontaine jaillit.
Elle se vide ainsi.
Ceci fait, Jacqueline soulève le pot de chambre à hauteur de leurs yeux pour montrer les détails charmants de sa décoration.
— Regarde, c'est un modèle très ancien, avec un motif libertin… Une belle marquise qui pisse pour son amant... Cet objet est dans notre famille depuis des siècles...
— Vraiment..?
— Autrefois, de faire comme tu as fait, c'était courant… Je n'aime pas les sanitaires modernes... Je préfère ces petits moments qui nous viennent du passé...
Jacqueline se positionne à son tour pour se soulager.
— Regarde, ma petite chérie… Je pisse, moi aussi... Nos urines se mélangent...
Jacqueline n'hésite pas.
Une forte odeur monte au nez de Flavie.
Elle reste néanmoins fascinée par la vulve ouverte de la femme.
La complicité dans la miction...
Une fois soulagée, Jacqueline dépose le pot sur le sol.
— On ne s'essuie pas..? demande Flavie.
— Jamais..! Les odeurs naturelles font partie du libertinage...
— C'est quoi ce libertinage dont vous me parlez..? C'est dans les livres d'autrefois..?
— C'est une philosophie de la vie, où tout est possible… Où tout est permis... Le seul but est la satisfaction individuelle... Le plaisir, si tu veux… C'est ce que tu viens de vivre, mon petit chaton, et qui, déjà, t'a transformée... Tu n'es plus la même, tu sais... Foutre est le mot… Foutre fort... Foutre souvent et par tous les moyens...
— Foutre..? C'est un terme ancien…
— Oui, les libertins ont leur propre vocabulaire... Je vais t'éduquer...
Jacqueline, allongée sur le dos, se tourne vers Flavie qui reste à genoux, un peu de biais.
La femme remonte ses jambes bien haut pour exposer, non seulement son con, mais aussi le bord de son cul.
— Regarde, ma petite chérie… Ici, c'est le con... Regarde mon clitoris, comme il est gorgé... Lorsque je reçois la verge d'un homme ou d'un godemiché, je vais dire que je suis enconnée... Regarde mon anus… Mon cul... De cette manière, je vais dire que je suis enculée... Pour la bouche, on parle de gorge ou de cou… Moins courant dans les écrits, je suis alors encouée... L'homme possède une verge ou un vit... Il me pollue de son sperme... Moi, je pollue du foutre de mon con... Je fous... Je baise... Cou... Con... Cul... Trois matrices... Trois trous... Trois fois la lettre C, la troisième lettre de l'alphabet... Neuf lettres pour neuf vices... Neuf vices que tu devras explorer... La matrice magique, tu verras... Trois, six, trois, en croix de Sāmarrā... Pense à Julien, en aide-mémoire...
Flavie reste indifférente à la numérologie libertine.
Elle est surtout fascinée par la posture de sa maîtresse.
La jouissance préalable a vaincu sa pudeur.
Elle se sent complice de cette femme mystérieuse.
Elle est prête à se lancer.
— Mais, je divague, mon chaton... Restons sur le divin chemin... À ton tour, ma petite chérie… Approche ton joli visage, je vais te diriger pour t'éduquer... Je veux que, dans cette position, tu me lèches d'abord le con en remontant du bas vers le haut... Vas-y, ma petite chérie… Ne te fais pas prier...
Flavie hésite un peu avant d'obéir.
L'attrait est trop puissant.
Elle se positionne.
— L'odeur est forte...
— C'est normal… C'est l'odeur du matin... L'heure de la toilette… Après quelques bonnes léchées, tu vas t'habituer...
Flavie poursuit, encore hésitante.
— Ne bouge pas ta langue… Elle doit rester tirée... C'est toute ta tête qui est en mouvement... Un mouvement du corps entier... On appelle cela, en langage libertin, gamahucher... Flavie gamahuche le con de Jacqueline pour la faire foutre... C'est ainsi que tu dois parler...
Flavie poursuit, déjà intoxiquée par l'intimité d'une action insensée.
— Je sens déjà des tremblements… De savoir que tu n'as que quinze ans m'excite à un point..! Tu ne sais pas comme j'aime la corruption... Initier une jeune innocente aux plaisirs du libertinage est une de mes plus grandes récompenses… Bien… Oui… Plus de pression, là… Je suis entraînée, tu sais… Pour me faire foutre, décalotte avec ta petite langue, mon capuchon… Pour libérer mon clitoris... C'est lui qui déclenchera le foutre de ma pollution... Tourne autour avec ta langue… Puis, suce le comme une petite verge… Oui, c'est ça… Que c'est bon… Ta petite langue de chat est diabolique... Tu as parfaitement compris, ma petite chérie... Quel plaisir que de te corrompre, ainsi… Une petite pucelle qui me lèche le con... Oui… Oui… Ma chérie, enfonce ta langue dans l'orifice… Essaie d'y aller le plus loin possible, tandis que ton petit nez frotte lui aussi… Oui, ma chérie… Tu es divine... Je jouis… Colle tes lèvres… Aspire… Aspire...
Jacqueline s'épanche dans la bouche de Flavie.
— Quel plaisir..., poursuit-elle. J'en suis bouleversée comme si je ne l'avais encore jamais fait... Maintenant, mon petit chaton… Recommence à lécher, comme au début, mais cette fois-ci, tu commences sur le trou de mon cul pour remonter tout du long... Vas-y, ma petite Flavie… N'hésite pas… Tu es amour...
Ivre de luxure, l'adolescente accomplit le geste de libertinage avec bravoure.
— Tu vois… Une petite langue contre mon cul est pour moi ce qu'il y de plus excitant... C'est essentiel à la corruption… Maintenant, je veux que tu y enfonces ta langue... On appelle cela bouffer le cul… Ou gamahucher le cul… Oui, Flavie… Tu me gamahuches le cul de ta petite langue innocente... Que c'est bon… Tu me rends folle de luxure... Tu as ouvert ma pensée libertine au plaisir que je réclame... Es-tu prête, tendre Flavie, à m'exaucer..?
— Oui, dit Flavie, tout de même un peu hésitante.
— Dis-le moi, clairement… Dis-moi... Oui, je veux connaître le vice.
— Oui, je veux connaître le vice.
— Je veux être libertine.
— Je veux être libertine.
— L'entendre dire par une fille qui me darde le cul, ça me rend folle... Je veux mon plaisir, maintenant…
— Que dois-je faire..?
— Attends…
Folle de lubricité, Jacqueline relâche ses jambes.
Elle se tourne pour se placer à quatre pattes.
De sa main droite, elle attrape, du tiroir de la table de chevet, un tube de lubrifiant.
Flavie est de retour sur ses genoux.
Elle ne sait pas ce qui l'attend.
Jacqueline revient vers elle pour lui faire face.
— Tiens, ma chérie… Je veux que, de ta main droite, tu formes un petit poing... Oui, comme ça… Maintenant, je vais l'enduire de ce lubrifiant… Garde-le bien levé, sans l'ouvrir... Écoute-moi bien, ma chérie, sans t'offenser de ce que je vais te demander... Je veux que tu me fistes le cul… C'est à dire que tu enfonces ton poing serré aussi loin que tu peux dans mon anus... As-tu compris..?
Jacqueline enduit le poing de Flavie du gel transparent.
— Cela va vous faire affreusement mal...
— Mon petit cœur, je fais cela depuis des années… J'ai été fistée par des poings du double de la taille du tien... Regarde, je me mets à quatre pattes comme une bête… J'écarte bien mes fesses de mes mains... Tu vois, le trou de mon cul… Vas-y, mon amour... N'hésite pas… Enfonce-toi, loin... C'est ça que je veux… C'est là que réside mon empire...
Flavie observe l'étrange orifice.
L'anus de la femme s'ouvre de lui-même comme une petite grotte.
Un trou noir inconnu…
Flavie approche son poing, poisseux de lubrifiant.
— Vas-y, pousse… N'aie pas peur… Tu vas voir que ça va rentrer... Je peux ouvrir le passage par la pensée... Pousse fort… Appuie de tout ton corps...
Flavie obéit.
Elle y met autant de force possible et, à sa grande surprise, le conduit anal de Jacqueline se laisse pénétrer.
— Je suis fistée par une fille de quinze ans..., vocalise Jacqueline, endiablée. Existe-t-il rien de meilleur dans ce monde..? Ça y est, tu es passée… Dieu, que c'est bon... Tu sens comme c'est étroit... Vas-y, avance… Avance jusqu'au poignet...
Usant des doigts de sa main droite, Jacqueline agite son con.
— Maintenant, ma petite chérie… Je veux que tu me pompes le cul... Que tu donnes des petits coups de poing comme si tu voulais le boxer... Mais, sans aller trop loin et sans le retirer du passage... Tu comprends..?
— Je crois…
— Vas-y… Maintenant..!
Le plaisir de Jacqueline est à son paroxysme.
Elle laisse échapper des râles violents.
Elle se met à jurer.
— Putain… Putain de salope de merde… Putain de vieille maquerelle, salope et pourrie... Je suis fistée par une jouvencelle... Regarde-moi, Oumahrami, mon maître… Regarde-moi, de ton trône micmac… Ne suis-je pas la digne fille de tous les libertinages..? Vois les horreurs dans lesquelles je me complais… Je ramasse une innocente à la rue… Je la gamahuche… Je la pervertie au point qu'elle me fiste comme la truie indigne que je suis… Oui, putain de dieu, je suis la pire salope de la terre... Je suis l'ordure… La raclure… La honte incarnée… Plus fort, Flavie… Plus fort, bon sang..!
L'adolescente fait de son mieux.
Elle accélère son va-et-vient.
— Ah, putain… Putain du ciel, je n'en puis plus… Je vais foutre… Je fous, oui... Quelle ordure de merde, que je suis... Que c'est bon…
La jouissance de Jacqueline est arrivée.
Elle se cabre.
Elle crie son plaisir d'une bouche baveuse.
Flavie cesse de bouger mais garde son poing planté.
Jacqueline revient à elle.
— Foutre, que c'était bon… Retire ton poing, Flavie... Retire le d'un coup sec que j'éprouve de la douleur...
Flavie tire son poing qui s'échappe du passage.
— Ah… Que c'est merveilleux, ma chérie… J'ai le cul en feu... En feu, Flavie..! Si seulement tu savais combien cette luxure est délicieuse... Mon petit amour…
— Qu'est-ce que je fais de ma main..?
— As-tu assez de vice en toi, ma petite chérie, pour le lécher..? Regarde, tiens ton poing bien haut, comme si tu tenais un cornet de glace...
Jacqueline approche son visage.
Elle montre le bout de sa langue.
Elle lèche le poing souillé.
— Dans le libertinage, il n'existe rien d'offensant... Tout est dans la nature… Tout a le goût de la volupté... Tu vois, c'est du lubrifiant, un peu de sang, peut-être un peu de merde... Rien qui pourrait m'offenser…
— Mais…
Flavie est clairement dégoûtée.
— Ne te sens pas obligée… C'est la première journée d'une vie que tu n'as peut-être jamais imaginée... Que c'est bon, pourtant... Un vrai régal...
Flavie détourne son regard.
Jacqueline cesse de lécher.
Elle use du drap blanc pour essuyer la main de Flavie.
Tout en le faisant, elle précise...
— La lubricité n'est pas aussi naturelle chez nous, les femmes… L'éducation millénaire que nous avons reçues nous a démolies... Ce serait un homme, même un petit garçon, il n'aurait pas de crainte à essayer... Après tout, si tu as observé ces messieurs, il n'y a pas un trou où ils ne mettent pas un doigt, la langue ou la verge... La lubricité leur vient très facilement... Pour nous autres, les femmes… C'est différent... Cela passe par l'éducation... Ou plutôt, par désapprendre toutes les sottises que l'on a forcées dans nos esprits... Par contre, notre vice naturel, c'est la cruauté... Les femmes sont naturellement cruelles parce que les hommes sont lâches... C'est dans le tourment que nous trouvons notre plus grand bonheur... Par exemple, je devine que cette belle-mère qui t'a chassée de chez toi, tu l'as imaginée souffrir… Ou bien morte... Combien de fois t'es-tu dit que tu aimerais la tuer de tes propres mains..? N'est-ce pas une idée qui agite tes sens..? Je le lis sur ton visage… Imagine, l'avoir sous ta coupe... Elle est devant toi, à genoux, pieds et poings liés... Tu as tout pouvoir sur elle... Que ferais-tu..? Comment la blesserais-tu..? Par des gifles..? Des coups de pied..? Dis-moi… Raconte-moi, ce que tu lui ferais...
Toute forme de retenue battue en brèche, Flavie est subitement excitée par l'idée complice.
Le regard hypnotique de Jacqueline la transporte.
Dans sa rue...
Chez elle...
— J'aimerais… J'aimerais…
— Ferme les yeux… Laisse aller ta pensée... Décris ces images, comme si tu les vivais dans le moment...
Flavie ferme les yeux.
Elle imagine.
Elle voit.
— J'ai un couteau… Non, j'ai un sécateur à la main...
— Oui… Que fais-tu en premier..?
— Je m'approche d'elle… Elle me voit avec le sécateur... Elle a peur… Elle pleure... Elle me supplie de ne rien faire...
— Vas-y… Raconte-moi tout..., l'encourage Jacqueline.
— Je m'approche de ses seins… Je lui prends un sein... Je coupe le mamelon… Du sang...
— Du sang..! Que c'est beau, ma Flavie... Du sang qui jaillit de son téton coupé... Elle hurle de douleur...
Jacqueline s'approche du visage de Flavie.
Leurs bouches sont à un centimètre l'une de l'autre.
— Oui, elle hurle… Je coupe le second...
— Mon dieu, quelle jouissance… Comme tu aimes ça... Laisse-moi te caresser le con pendant que tu m'instruis de tes intentions...
De sa main droite, Jacqueline caresse l'adolescente qui, à genoux, écarte les cuisses.
— Clémence… Ma belle-mère s'appelle Clémence... Je la gifle… Je la gifle encore... J'approche le sécateur… Je tire une oreille... Je la coupe, elle aussi...
— Oui, elle crie de terreur et de douleur… Tu l'as entre tes mains, ma chérie... Tu peux faire tout ce que tu veux d'elle...
— Je coupe l'autre oreille... Je passe aux doigts…
La voix de Flavie est survoltée.
Toujours les yeux fermés, l'adolescente vit la scène tout en se faisant branler par Jacqueline.
La stimulation la fait jouir plus vite qu'elle ne pensait.
Elle râle…
De plaisir et d'effroi...
— Ma petite chérie… Du foutre sur mes doigts… Tu es bien cruelle, ma Flavie... Voilà le but de ton libertinage... C'est donc bien le sang qui t'excite... On a trouvé… Le sang de ta belle-mère... La douleur terrible de sa torture mais… Vas-y, ma tendre Flavie... Prends ce couteau dont tu parlais… Laisse-moi poursuivre ton récit... Tu t'approches de ta pauvre victime que tu as martyrisée pendant des heures… Puis là, tu lui tires les cheveux... Tu la forces à te regarder... Elle te voit... Elle n'en peut plus... Elle voit ton visage déterminé... Le couteau dans ta main... Son visage de terreur avant de mourir… Tu avances la lame contre sa gorge... Et là… Tu l'enfonces loin en elle... Le sang jaillit... Du sang partout... Ta belle-mère meurt... Elle meurt de ta propre main...
Flavie embrasse la conteuse d'une pulsion de luxure.
Elles retombent sur le lit dans une caresse effrénée.
Les mains...
Les langues...
Les corps s'emboîtent.
Con contre con...
Un nœud de jambes...
Flavie est envoûtée.
Jacqueline est maîtresse.
Elle souffle à son oreille...
— Oui, ma petite chérie… Nous allons le faire... Tu ne le sais pas encore mais j'ai ce pouvoir immense... Je peux commettre tous les crimes de la terre... J'ai déjà tué... Un très grand nombre de fois… Je peux te dire qu'il n'y a rien au monde de plus enivrant... Ma Flavie… Mon doux chaton... Il y a, au fond de ton être, une envie impérieuse de commettre ce crime... Tu vas apprendre la lubricité à mes côtés... Tu vas voir que, dans ce domaine, il n'existe pas de meilleur professeur... Le libertinage, je le pratique depuis très, très longtemps... Il n'y a rien que je n'ai pas vu... Que je n'ai pas fait… Laisse-moi te guider jusqu'au jour de la mort de ta belle-mère... Oui, je te le jure, ma chérie… Ce meurtre sera réalisé...
Flavie jouit intensément dans les bras de Jacqueline.